Depuis dix ans, Moussa Kéita alors conseiller juridique à la BCRG, banque centrale de la république de Guinée et sa femme Mariama Ciré Kaba ont arnaqué cinq véhicules tout terrain  d’une valeur de 201 mille 500 euros et 30 millions 289 mille 702 GNF, frais de dédouanement des grosses cylindrées au Président Directeur Général de l’établissement « Wassoulou Transport », Souleymane Diallo.

Un huissier de justice en la personne de Basékou Cheick Condé a fait le constat dont Guineelive s’esty procuré d’une copie. Selon Me Basékou, les 15 et 18 juillet 2005, Moussa Kéita et son épouse avec des forces de l’ordre sont venus dans la fourgonnette numéro 9 de la routière de Bonfi dans le park automobile  de Souleymane Diallo à Yimbayah près du marché de Tanènè dans la commune de Matoto.
En prenant à partie les gardiens Idrissa Diallo et Aly Camara devant témoins. Le portail du park automobile a été défoncé et le bus RC 5043 F sera remorqué par une fourgonnette pour une destination inconnue, le magasin défoncé et soustrait quatre boudins et trente bouchons de secours. Informé de la situation, M.Souleymane Diallo se rendra sur les lieux. Il sera aussi pris à partie par les policiers avec une barbarie inouïe. Ce n’est pas tout car sur ordre de Moussa Kéita, ils sont rentrés dans sa voiture personnelle de l’opérateur économique  pour prendre son passeport avec un visa Schengen et une somme importante. Le tout, pour des raisons non encore inavouées.
Malgré les démarches effectuées, Moussa Kéita avait bénéficié de la protection de la sœur de Lansana Kouyaté, Hadja Fanta Kouyaté alors patronne de la caisse à la DDI, déclaration descriptive d’importation au Ministère du commerce et Nangnouma Faro, cadre au Ministère de l’Economie et des Finances qui deviendra plus tard la seconde épouse de Moussa Kéita.
N’ayant pas eu gain de cause, M.Souleymane Diallo a porté plainte contre Moussa Kéita en 2005 au Tribunal de Première instance de Mafanco.
 M.Souleymane Diallo a été déclaré gagnant non seulement au Tribunal de première instance de Mafanco mais aussi à la cour d’appel de Conakry et à la cour suprême. Suite aux nombreux appels de  Moussa Kéita, la justice n’a pas été dupe. Pour des rares fois, toutes les juridictions donnait raison à un plaignant dans une affaire aussi rocambolesque.
 Le jugement du TPI de Mafanco a été confirmé à la cour d’appel. Le même Moussa Kéita fort de ses relations est allé à la cour suprême, Souleymane Diallo a été de vainqueur.
Comme en témoigne la grosse du jugement n77 du 23 mars 2005  rendu par le Tribunal de première instance de Mafanco et de l’arrêt n212 du 7 juin 2005 rendu par la cour d’appel de Conakry dument en forme exécutoire.
La justice  » a demandé immédiatement et sans délai en tout cas dans les 72 heures qui suivent à compter de la date de signification du présent exploit à payer au requérant et pour lui, entre mes mains, Huissier de justice, porteur des présentes, autorisé de recevoir et de donner bonne et valable quittance et décharge la somme de 1.840.686.729 GNF, y compris les frais de la présente procédure se décomposant comme suit:
1-principal 111.000.000+132.500.000=243.500.000 GNF
2-intérêts légaux moratoires 25% l’an pour la période allant du 21 décembre 2004 au 21 juillet 2011,soit six ans sept mois=934.297.241 GNF déjà signifiés.
Pour les intérêts légaux moratoires  supplémentaires pour la période allant du 22 juillet 2011 au 28 octobre 2013, soit deux ans et trois mois.
Après dix ans donc, le montant que Moussa Kéita devra payer à Souleymane Diallo se chiffre à 1 milliards 686 millions 729 GNF, 201 mille 500 euros et 30 millions de GNF.
Enfin, la grosse du jugement précise « vous déclarant que faute par vous de tenir compte du présent commandement dans le délai qui vous est impérativement imparti, vous serez contraint par tous les moyens prévus par la loi, notamment la saisie mobilière ou immobilière de tous vos biens ».
Malgré ce jugement rendu par les plus hautes juridictions du pays, Moussa Kéita est coriace et il a royalement ignoré le verdict rendu dans cette affaire. Et en bon citoyen, la victime Souleymane Diallo a constitué un huissier de justice pour faire appliquer la loi. Le travail de ce huissier est resté lettre morte. Un second huissier de justice n’a rien pu faire aussi puisque Moussa Kéita avait quitté la banque centrale. Il était tout puissant secrétaire général du Ministère d’Etat chargé de l’Economie et des Finances.

Un troisième huissier de justice a été constitué pour faire le boulot puisque Mousa Kéita est descendu de son piédestal du  Ministère des Finances qui le mettait au dessus de la justice. Aujourd’hui, Souleymane Diallo de Wassoulou Transport, qui a renoncé à son statut de réfugié politique aux Etats Unis pour rentrer au bercail après l’élection du président Alpha  Condé à la magistrature suprême du pays est très malade et ne compte que sur l’application correcte de la décision de justice.

 Guineelive