Le Premier ministre de la République démocratique du Congo, Matata Ponyo Mapon a été l’invité d’honneur de la réunion mondiale sur « l’Éducation pour tous » organisée par l’UNESCO à Mascate (Oman), du 12 au 14 mai 2014.

Dans son intervention de clôture, le Premier ministre a notamment souligné les progrès accomplis en matière de scolarisation et d’alphabétisation en RD Congo ces dernières années. Ainsi le taux brut de scolarisation a progressé de 83,7 % en 2007 à 101 % en 2012 en école primaire, pour des effectifs qui sont passés de 8,8 millions d’éléves à 12,6 millions sur la même période.
« Il est essentiel de mettre l’accent sur l’éducation de base car elle est le fondement d’une nation et assure la transformation d’une société. L’amélioration de la gouvernance dans le secteur éducatif garantit par ailleurs la qualité de l’enseignement », a insisté Matata Ponyo Mapon qui a rappelé que les dépenses consacrées à l’éducation sont passées de 6% du budget national en 2007 à 16,04 % en 2014.
Le gouvernement congolais a notamment lancé, en avril 2013, le Programme de reconstruction et de réhabilitation des infrastructures scolaires (PRRIS) avec une dotation en fonds propres de 100 millions de dollars. Objectif : construire ou réhabilter 1 000 écoles sur l’ensemble du territoire national. À ce jour, 180 écoles ont déjà été livrées et 580 sont en chantier.
L’éducation, qui est la condition indispensable au développement économique et social d’un pays car elle permet un renforcement des capacités humaines, est une priorité en RD Congo. Parmi les principales actions menées ces dernières années figurent notamment la gratuité de l’enseignement primaire instituée en 2010, l’instauration de bourses d’études destinées aux jeunes filles, la fourniture de 18 millions de manuels scolaires, la construction de Centres de ressources pédagogiques pour la formation des enseignants avec le soutien de l’Agence française de développement (AFD) et de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID).
Par ailleurs, une nouvelle loi cadre de l’enseignement national a été promulguée, le 11 février 2014, et une Mutuelle de santé des enseignants a été créée. Il convient aussi de rappeler que la bancarisation de la paie des fonctionnaires, et donc des enseignants, lancée en 2011 et étendue en 2013 sur l’ensemble du territoire, a largement contribué à l’amélioration des conditions de vie du personnel enseignant.

« Avec l’appui du Chef de l’État, Joseph Kabila Kabange, mon gouvernement a mis la priorité sur l’instruction de base, l’insertion massive des filles et la meilleure prise en charge des enseignants », a précisé le Premier ministre.

Dans son allocution, la Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a salué ces performances et ces réalisations congolaises dans le domaine de l’éducation. Elle a « félicité » la République démocratique du Congo représentée par le Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, pour cet « engagement à bâtir un système éducatif plus efficace et plus inclusif, afin d’assurer l’enseignement primaire gratuit pour tous à travers la construction de 1 000 nouvelles classes et la formation des enseignants, avec le programme de l’UNESCO financé par la Chine. »

 

Distribué par APO (African Press Organization) pour le Premier Ministre de la République démocratique du Congo.