Dans un décret publié mercredi soir par les medias d’Etat qui ont la primeur des décrets, le président Alpha Condé a meublé le cabinet du Ministère des Transports.
Ainsi, Cheick Touré a été  confirmé au poste de secrétaire général, Mamadou Dia a remplacé Cheick Fantamady Condé au poste de chef de cabinet, tandis que Ibrahima Kalil Kéita a été bombardé conseiller spécial du Ministre Aliou Diallo.

Par ailleurs au Port autonome de Conakry, Mamadouba Sankhon  à cause dans doute des résultats obtenus pour la modernisation des infrastructures portuaires a été confirmé à son poste de directeur général.  Il en est de même pour son adjoint Sory Kéita.  Madame Fatoumata Cissé a été aussi confirmé à la tête de la SNG, société navale guinéenne.  Comme pour dire qu’on ne change pas une équipe qui gagne.
Par ailleurs, le Ministre directeur de cabinet à la présidence de la république, le très controversé Dr Mohamed Diané, expert en ethno stratégie a usé de son influence auprès du président Alpha Condé pour confirmer Woulaba Kabassan Kéita à la tête de la SOGEAC à l’aéroport international de Conakry Gbessia alors ce dernier traine des casseroles. Mais puisqu’il n’est maninka, le délit  n’est pas grave sous le magistère du président Alpha Condé.
Pendant ce temps, Cheick Mohamed Fofana  qui est le père fondateur de l’Office Guinéen des Chargeurs et qui a beaucoup fait pour que cette structure soit reconnue auprès des utilisateurs du port autonome de Conakry à l’image des autres pays du continent a été débarqué. Il est remplacé par son adjoint, un certain Sékou Camara qui n’est autre que l’homme de main de Mohamed Diané. A ce poste, , Cheick Mohamed Fofana  a mobilisé d’importantes sommes d’argent pour le trésor public et envoyer de nombreux jeunes cadres en formation aussi bien en Afrique qu’en Europe pour la gestion efficiente de l’office.
Secret de polichinelle pour les travailleurs de l’Office Guinéen des Chargeurs, ce nommé  Sékou Camara  avait juré de débarquer son directeur général au motif qu’un malinké ne doit pas avoir un Sosso comme chef hiérarchique  dans un service alors que c’est le pouvoir des  malinkés.  La préséance n’était pas son problème au sein de ce service. Bien avant sa nomination, il était l’homme à tout faire dans la boite avec la bénédiction de Mohamed Diané,  patron de la coordination mandingue.
 Décidemment,  être autre chose  que maninka  est devenu un crime de leste majesté dans ce pays. Pauvre de nous.

Guineelive