La société de téléphonie mobile areeba continue toujours de se faire harakiri. Confrontés aux problèmes de gestion avec l’arrivée du nouveau directeur généra et l’affaire  peu catholique de la très controversée Chantale Cool qui a usé de son pouvoir de corruption pour rafler le marché au nez et à la barbe de Mamadou Cellou Diallo à l’époque Premier Ministre.

Après plusieurs grognes, les travailleurs de cette société ont mis ce matin leur menace à exécution. Selon Francis Pépé Haba, délégué syndical de MTN areeba, les travailleurs ont estimé qu’il n’est pas question de continuer à travailler jusqu’à l’aboutissement de la revendication. En ligne de mire, l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, notamment l’augmentation des salaires.
 En outre, les travailleurs protestent contre le licenciement des travailleurs au nombre de six sans motif valable, selon eux.
Les négociations selon le délégué syndical n’ont rien donné  puisque la direction générale refuse tout dialogue et ne fait que menacer « mais nous avons écris aux centrales syndicales et au gouvernement pour attirer l’attention des autorités sur ce qui se passe au sein de cette entreprise ».
Un autre problème, c’est la complicité de l’ARPT, autorité de régulation des postes et télécommunications. Cette instance de l’Etat dirigée par Moustapha Mamy Diaby est chargée de veiller  au bon fonctionnement des services rendus à la clientèle pour défendre leurs intérêts. Mais elle reste complice de areeba qui fourni de piètres services aux clients. Pour tout dire, l’Etat est complice de cette société de téléphonie mobile qui évolue en toute illégalité contre des espèces sonnantes et trébuchantes du contribuable guinéen.
En attendant, les abonnés continuent de souffrir, les travailleurs aussi. Pauvre Guinée.

Mohamed Soumah