La fraude et la fuite massive des épreuves lors des examens nationaux n’ont pas laissé indifférent  les partenaires au développement dans le domaine de l’éducation.

Pour rappel, des sujets du baccalauréat unique organisé par le Ministère de l’enseignement pré universitaire et de l’éducation civique avec à sa tête Dr Ibrahima Kourouma étaient visibles partout  et en vente dans les marchés.
Selon nos informations, des pays comme le Maroc, la France et le Canada pour ne citer que ceux-là ont haussé le ton pour demander  à l’Etat guinéen d’annuler les épreuves et de reprendre le baccalauréat. Au cas contraire, le Maroc  par exemple qui accueille les lauréats se verra dans l’obligation de  ne plus prendre de lauréats issus de ces examens nationaux.
Un autre problème, c’est aussi les candidats cette année dans le cadre du projet campus France. A ce niveau, de sérieuses réserves sont émises pour ce qui est de l’octroi des visas étudiants à ceux qui ont été retenus par des universités françaises.
Bref, au niveau des chancelleries occidentales selon nos sources, il sera très difficile cette année d’accepter des étudiants guinéens.
Avec cette nouvelle donne, le  sommeil du président Alpha Condé est quelque peu troublé et pour cause. Le système éducatif guinéen et les diplômes délivrés par l’Etat guinéen ne pèsent pas lourd aux yeux de la communauté internationale et des scientifiques.
Pendant ce temps, c’est la fuite en avant au niveau du Ministre de l’enseignement pré universitaire et de l’éducation civique, Dr Ibrahima Kourouma qui a mis la machine de correction en marche comme si de rien n’était. Ce, avec des problèmes de primes de correction qui empoisonne l’atmosphère.
Aux dernières nouvelles, le Ministre Kourouma promet de publier les résultats issus de ses examens nationaux dans deux semaines. Sic.

Ousmane Cissé