Le pont métallique de Fandie situe sur la nationale Coyah-Forécariah a été construite depuis la période coloniale. Et depuis, il n y a pas eu d’entretien sur ce passage obligé pourtant pour aller dans la préfecture de Forécariah via la Sierra Leone.

Aujourd’hui, ce pont qui accueille les gros porteurs se trouve dans un état de dégradation très poussé et les bars de fer ne tiennent plus, a constaté votre reporter sur les lieux. A défaut de réparer ce pont, l’Etat guinéen a entretien le système D sur ce pont depuis le jeudi dernier. Il s’agit d’une entreprise dénommée : ‘’Métal Construction’’ qui a envoyé sur le terrain un groupe électrogène pour souder les parties tres critiques du pont. Ce sont des soudeurs qui travaillent donc sur le pont toute la journée. Et la traversée tres risquée est aussi synonyme de patience. Les soudeurs travaillent d’abord sur le pont et les automobilistes attendent des heures avant de se frayer un chemin. Ce qui cause d’énorme problème aux citoyens en cette période de soudure.
Une femme rencontrée sur les lieux ne cachait pas samedi son amertume face à cette situation’’ nous cherchons des marchandises pour venir écouler au marche de Maferinyah mais nous passons presque toute la journée au niveau de ce pont’’. Il en est de même pour les femmes qui embarquent des minus- bus pour venir revendre à Conakry. Bref, le calvaire est immense pour les braves femmes à la recherche du quotidien en cette période de soudure au pays et surtout à l’approche de fête du mois saint de ramadan.
Toutefois, c’est un véritable business que se livrent les Taxi-motos pour permettre aux passagers de rallier un point à un autre. Les femmes et les hommes qui fréquentent ces marchés ne manquent pas d’imagination. Elles se mettent deux derrière le motard pour faire trois avec tout ce que cela comporte comme risque. Peu importe pour ces femmes à la recherche de la pitance quotidienne, l’essentiel, c’est d’arriver à destination. Le tout, sous le regard impuissant des gendarmes qui ont érigé un barrage tout près du pont. Ces gendarmes puisqu’il s’agit d’eux sont plutôt préoccupé par les 500, 1000 et 5000 GNF qu’ils retirent aux chauffeurs et autres passagers qui ne possèdent pas de carte d’identité sur eux.
Pour revenir sur le cas du pont de Fandie, il faut dire que les usagers de la route courent un grand risque avec ce rafistolage de l’Etat qui se débrouille pour souder un pont qui voit défiler des milliers de voiture par jour sur les barres de fer qui ne cessent de danser sous le poids de l’âge. La route Coyah-Foreacariah étant une route nationale.
SOS donc pour ce pont pour éviter le pire.
Mohamed Soumah de retour de Forécariah pour Guineelive

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