Le conseil d’administration du FMI, fonds monétaire international a achevé vendredi 1er août la quatrième revue de l’accord FEC, le sigle de Facilité Elargie de Crédit en faveur de la Guinée tout en approuvant un décaissement de 28,1 millions de dollars.

Ce qui porte le montant total décaissé par la Guinée d’environs 140,6 millions de dollars depuis que le pays a renoué le dialogue avec les institutions de breton Wood. L’annonce a été faite ce mardi par l’économiste principal au FMI, fonds monétaire international pour la Guinée, Alpha Oumar Bah. C’était au cours d’un point de presse dans la salle de conférence du ministère de l’Economie et des Finances.
Selon M. Bah qui cite Naoyuki Shinohara, président et directeur général adjoint du FMI, l’économie guinéenne a  subi en 2013 plusieurs chocs, notamment la suspension de l’investissement dans plusieurs grands projets miniers et des troubles politiques liés aux élections législatives.
Cependant lance l’économiste principal, grâce à une vigoureuse politique d’ajustement et en dépit d’une perte élevé de recettes, le déficit budgétaire a été contenu en 2013. Ce qui a conduit à une nouvelle baisse de l’inflation à un taux de change stable et à un niveau satisfaisant de réserves de change. L’apparition de l’épidémie à virus Ebola au début de l’année 2014 constitue un autre problème à court terme. Ce n’est pas tout selon le FMI puisque la croissance a été aussi freiné par la lenteur des progrès dans les réformes structurelles, notamment dans les secteurs de l’électricité et des mines.
Et le président et directeur général u FMI, Naoyuki Shinohara de mettre en garde « la stabilité politique à la veille des élections présidentielles de 2015 sera aussi importante ». Avant d’ajouter  qu’il faudra aussi accélérer le rythme des autres réformes structurelles propices à la croissance.
Etaient présents à la rencontre, le Ministre délégué au Budget, Ansoumane Condé, le  gouverneur de la banque centrale Dr Lounceny Nabé et de nombreux cadres du département en charge des Finances, du Budget ainsi que de la banque centrale.

Almamy Kalla CONTE