La Guinée est devenue ces derniers temps un théâtre de revendication de tous genres. De la grogne des travailleurs de la Sotelgui, des travailleurs de SPTD (Service public de transfert des ordures) et autres, les commerçants et les politiciens menacent d’organiser un meeting pour ce faire entendre et les commerçants eux veulent aller en grèves pour se faire dédommager suite aux pertes qu’ils ont subi lors des remous politico-social.

Entre les deux entités, qui menace fort le pouvoir de Conakry
 L’annonce de l’opposition de reprendre ses marches de protestation pour le respect des accords du 3 juillet 2013 qui s’articulent fondamentalement autour de la tenue des élections locales  a été faite  au QG de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) de Cellou Dalein Diallo. Ces marches de protestations, précise l’opposition s’annonce par un meeting prévu ce lundi même.  » Ceci est une réaction face au refus du président de la république d’accorder de l’intérêt aux conclusions du dialogue politique récemment tenu à Conakry entre les différents acteurs… » dit le communiqué de l’opposition. Cette date du 4 août correspond au démarrage du  Sommet américano-Afrique auquel le président guinéen, Alpha Condé est invité avec plusieurs de ses pairs africains. Quand on sait que généralement en Guinée, les manifestations politiques sont souvent caractérisées par des violences.

De l’autre côté, les commerçants aussi brandissent la menace  de déclencher  d’une grève en vue d’exiger à l’Etat leur dédommagement. En tout cas, il y aurait quatre cent quarante-un (441) victimes qui réclament environ le paiement de cinquante milliards de francs guinéens. Une menace de fermeture des marchés tant à Conakry qu’à l’intérieur du pays jusqu’au dédommagement des victimes reste envisagée.

 

 Aly Badara Condé