1914-2014, cela fait 100 cent ans que débutait la première guerre mondiale. Le continent africain en général et la Guinée en particulier a contribué à l’effort de guerre.

Pour le repos des âmes de ces nombreuses victimes, l’association des enfants des tirailleurs Sénégalais de Guinée a organisé une cérémonie de lecture de saint coran et a pointé du doigt la Guinée et la France pour le non règlement des pensions des victimes de guerre.
C’est sous une pluie battante que les enfants des tirailleurs Sénégalais de Guinée ont convié des imams du quartier Yimbaya- Tafory pour lire le saint coran pour que le bon Dieu pardonne leurs pro géniteurs ayant périt pour la défense de la France. C’est après cette lecture que l’association s’est adressée à l’assistance à travers un discours allant dans le sens de la réclamation des droits des victimes des deux guerres mondiales à laquelle des soldats guinéens ont été envoyés. «  Le présent appel s’adresse aux autorités politiques, administratives et juridiques de la Guinée et de la France pour qu’ils agissent ensemble pour résoudre les multiples violations à l’endroit des dignes fils de l’Afrique qui ont payé de leur vie la libération de la France » C’est par  ces mots, que  la porte parole de l’association a introduit son discours invite. Elle a rappelé que le 18 juin 1940, le général De gaule appelais sur les ondes de la BBC les africains à la guerre en leur disant qu’une fois que la France sera libre, les colonies auront leur liberté. Mademoiselle M’Mah Chérif Camara dira que leur appel doit permettre aux décideurs guinéens et français de réparer  les multiples violations des droits des tirailleurs Sénégalais de Guinée qui ont commencé au lendemain du referendum du 28 septembre 1958 par le fameux article discriminatoire, arbitraire, l’article 71 de la loi de 59-1454 du 26 décembre 1959, dite loi de la cristallisation qui a suspendu les droits des anciens combattants suite au non de la Guinée à la France. Les enfants des victimes soutiennent que malgré la décristallisation et la volonté de la France à résoudre cette question, certaines autorités des deux pays continuent de violer les droits des tirailleurs de Guinée. A ce niveau, les héritiers  indexent l’office des anciens combattants de Guinée et l’attaché de défense de l’ambassade de France en Guinée. Quant au président de l’association des enfants des tirailleurs Sénégalais de Guinée, il s’est référé du cas du caporal Sylla Momo qui avait le matricule 54310, carte de combattant 55674, prisonnier de guerre pendant six ans ( Du 19 juin 1939 au 18 juin 1940) et qui n’a jamais bénéficier de pension jusqu’à sa mort en 2007. M. Mamadou Lamarana Diallo alias’’ Tirailleur’’ et ses amis comptent  mener le combat jusqu’au bout pour que la pension de leurs pères soit verser à qui de droit.
A noter que le sponsoring de cette lecture de saint coran a été assuré par le Port Autonome de Conakry.

Aly Badara Condé