Le Le coordonnateur de la riposte de la fièvre hémorragique à virus Ebola en Guinée forestière était ce soir l’invité chez nos confrères de la radio nationale.

C’était pour parler de l’évolution de cette maladie dans la région forestière qui reste la plus touchée du pays.
Selon Dr Abdourahmane Bathily, c’est son nom, 37 cas de fièvre Ebola ont été confirmés dans la région en l’espace de 48 heures dont 25 proviennent de Macenta. Ce n’est pas tout car il y a aussi 13 cas suspects qui sont actuellement en quarantaine en attendant le résultat des analyses qui se font à Conakry. Dr Abdourahmane Bathily a expliqué cet état de fait par l’afflux des refugiés Libériens qui fuient les mesures draconiennes prises par la présidente Libérienne, notamment la quarantaine de deux villages Libériens.
A propos, il faut dire que la frontière entre les deux pays est au moins de 500 km et il est difficile de contrôler le mouvement des citoyens étant entendu d’ailleurs que ce sont les mêmes communautés qui partagent les frontières guinéo-libérienne. Les citoyens sont guinéens ou libériens, selon les circonstances.
Un autre problème évoqué, c’est la surcharge au niveau du centre de Guéckédou qui était fait pour 20 personnes alors que le centre accueille aujourd’hui le double. Il a donc émis le souhait de la construction d’un nouveau centre à Macenta qui compte le plus grand nombre de patient mais qui sont hospitalises a Guéckédou qui possède le seul centre de traitement dans la région.

Il est à préciser que les dernières statistiques de l’OMS, organisation mondiale de la santé publiées mercredi font état de plus de 1350 morts et plus de 2000 cas confirmés dans les quatre pays les plus touchés.

Almamy Kalla CONTE