Le gouvernorat de la ville de Conakry a entrepris mercredi les opérations de pulvérisation et de désinfection des ports et débarcadères de Conakry.

Les opérations ont  été lancées mercredi dans la commune de Kaloum et s’étendront selon nos sources aux  autres communes de la capitale.
Les opérations de désinfection s’inscrivent dit-on  dans le cadre de l’application des mesures d’urgences sanitaires prises par le président Alpha Condé. La finalité étant de prévenir et de lutter dit-on  contre la contamination et la propagation de la fièvre hémorragique à virus Ebola.

De son coté, le service public de transfert des déchets  qui relève du gouvernorat de Conakry a débuté aussi  le ramassage des ordures au niveau des points de regroupements. L’opération consiste à débarrasser tous les  coins noirs de la commune de  Kaloum  qui seront débarrassé des ordures. Ces opérations ont été initiées par le gouvernorat de la ville de Conakry à travers le service hygiène et salubrité publique.
Seulement voilà, c’est une fausse solution face à un problème de santé publique. Le président Alpha Condé a refusé de mettre l’argent à la disposition du gouvernorat de la ville de Conakry pour débarrasser la capitale guinéenne de ses immondices qui forment partout des montagnes à Conakry.Le chef de l’Etat guinéen accuse son Premier Ministre Mohamed Saïd Fofana et le gouverneur de la ville de Conakry de faire de la « mamaya », en se livrant à des danses folkloriques pour amuser la galerie en lieu et place des actions concrètes  sur le terrain dans les opérations d’assainissement.

Les opérations de pulvérisation et de désinfection des ports et débarcadères de Conakry  est en soit une bonne chose. Mais  les opérations de ramassage des ordures au niveau des points de regroupements qui  ont été lancées à Kaloum qui abrite le Palais Sekhoutouréah devraient être élargirent d’abord sur l’ensemble des communes de Conakry pour rendre d’abord la capitale propre. Mais avec cette opération  de pulvérisation et de désinfection des ports et débarcadères de Conakry, il sera difficile de venir à bout de la fièvre Ebola.

 Pulvériser et désinfecter des milieux avec des montagnes d’ordures  et espérer avoir des résultats escomptés dans la lutte contre Ebola reste un leurre et le président Alpha Condé ne doit pas se leurrer dans la lutte contre cette maladie. Mais aussi d’autres maladies diarrhéiques en un ce mois d’août où la pluie reste abondante à Conakry.

 
Mohamed Soumah