Dans la préfecture de Macenta, la lutte contre la fièvre hémorragique Ebola est devenue un véritable casse-tête pour les citoyens.Parti au  sud du pays, frontalière du Libéria,  pour sensibiliser les citoyens restent  réticentes face aux conseils et aux équipes médicales. Les citoyens  pensent  que ce sont des médecins et équipes médicales  qui donnent la maladie aux citoyens

Selon des informations en provenance de Macenta, des citoyens réticents aux traitements et aux équipes médicales ont pris en otage le préfet de Macenta Pascal  Dembadouno et l’équipe médicale durant plusieurs heures. Ils sont restés otages pendant plusieurs heures avant que la médiation ne l’emporte finalement.  Pour rappel, il faut dire que par le passé, Médecins Sans Frontières avait été pris à partie par les populations. Ce qui  relance encore une fois les débats sur la lutte contre cette maladie en Guinée forestière.
A propos du dernier bilan, le gouvernement a fait état  ce mardi de 77 malades hospitalisés dont 61 cas confirmés, 17 cas suspects, 1168 contacts à suivre, 7 décès et 0 malades guéris.  
Pour le centre de traitement de Guéckédou, sur un total de 51 malades hospitalisés, on dénombre 38 cas confirmés dont O6 venus de Yomou, O4 de Guéckédou et 28 venus de Macenta. Sur 13 cas suspects, 12 sont de Macenta et O1 de N’Zérékoré pour un total de 660 contacts à suivre. Ces cas se  répartissent comme suit, 51  à N’Zérékoré, 42 à Yomou, 293  à Macenta, 274 de Guéckédou et 07 cas de décès enregistrés.
Dans le centre de traitement de Conakry, le bilan fait état de 26 malades hospitalisés, 23 cas confirmés  dont O3 de Pita, 01 de Guéckédou, 15 de Conakry, O3 de Dubréka, O1 de Macenta pour 270 contacts à suivre.
Pour Pita, le gouvernement  annonce 92 contacts à suivre à Pita, 18 à Kouroussa, 116 à Dubréka et 12 à Dabola.

Ousmane Cissé