Avec la fièvre hémorragique à virus Ebola qui sévit dans le pays, l’économie guinéenne reste en berne. A cela s’ajoute les pesanteurs du passé qui  n’incitent pas les sociétés,  entreprises et hommes d’affaire à l’optimisme pour venir  investir en Guinée.

Le problème de transparence n’étant pas réglé.
C’est dans ce cadre que l’association guinéenne des auditeurs pour le contrôle interne des sociétés, entreprises, banques et assurances est née. En déjeuner-débat samedi à  l’hôtel Le Rocher, les membres de l’association ont échangé sur les problèmes qui minent le secteur financier guinéen, notamment dans le cadre du contrôle et de l’audit.
Le président de l’association, Alkhaly Mohamed Tahey Condé a souligné pour la circonstance que des entreprises et sociétés sont plongées dans des problèmes graves parce que au niveau de la mobilisation et l’emploi des ressources, le contrôle et l’audit ne sont pas correctement assurés. D’où la mobilisation des responsables d’entreprises, de sociétés, banques, assurances  qui évoluent en Guinée autour d’une table pour une synergie d’action. M. Condé dira que  l’Audit et le Contrôle s’avèrent comme une nécessité pour le développement de la Guinée.
Plus loin, le président de l’Association Guinéenne des Auditeurs a souligné que son ambition est de  développer la culture du contrôle et de l’audit dans les entreprises pour  maximiser leur performance tout en maîtrisant les risques et en optimisant l’utilisation des ressources.
Cette association guinéenne membre de  l’Institut Français de l’Audit et du Contrôle Interne de Paris est aussi membre de l’Union francophone de l’audit interne et regroupe tous les auditeurs guinéens à la fois du secteur privé et du public.
Au terme des débats, il y aura des publications, des recherches d’informations dans le domaine du secteur privé, banques assurances, évaluation des risques au sein des services, dans le domaine de l’environnement, assistance et contrôle dans les entreprises et sociétés. Avec les actions engagées, l’association sera en mesure  d’organiser des séminaires de formation qui aboutira à l’obtention des diplômes et certificats parce que n’est pas auditeurs ou contrôleurs qui le veut.
Le  parrain de l’association, Mohamed François Falcon, secrétaire exécutif de l’agence nationale de lutte contre la corruption a souligné pour sa par que la transparence s’avère comme une nécessité pour favoriser la croissance et la réduction des risques au sein des entreprises et sociétés  afin de révolutionner le secteur privé guinéen. C’est par ce chemin de la  bonne gouvernance qui crée la valeur ajoutée dira M.Falcon que le développement de la Guinée passera. Tout un défi.

Almamy Kalla CONTE