Les nombreux voyages du président guinéen à travers le monde sont de plus en plus critiqués par  l’opinion publique guinéenne qui  reste  très sceptique par rapport au bien fondé des voyages qui coûtent extrêmement au trésor public du contribuable guinéen.

Face aux  critiques donc, Alpha Condé tente ces derniers temps de convaincre. Et ce vendredi, c’est la troisième fois qu’il convie la presse à sa conférence. Pour faire le bilan de sa participation à la 69e assemblée  générale des Nations Unies sur le climat aux Etats-Unis. Cette fois-ci pour éviter le tollé général suscité par la réaction du président Alpha Condé   qui ne voulait pas entendre parler de l’affaire des 20 millions de dollars, le communiqué de la présidence parle strictement de la 69e assemblée générale des Nations Unis.
Pour Alpha Condé, le voyage aux Etats-Unis a été fructueux, soutien le chef de l’Etat guinéen.
A propos de ses nombreux voyages à  l’étranger, il faut dire  qu’avec la paupérisation qui règne actuellement en maitre absolu en Guinée, les guinéens n’écoutent plus les promesses du président Alpha Condé qui leur demande de patienter depuis quatre ans pour goûter le fruit de ses reformes alors que les ventres sont vides.
Un autre problème, c’est le manque de visibilité des actions menées par Alpha Condé à l’étranger sur le terrain en Guinée. Pour l’heure, les guinéens n’ont rien à se mettre sous la dent. Même si Alpha Condé cherche des prétextes pour se justifier.
D’où ces nombreuses conférences de presse avec des journalistes choisis dans le tas pour convaincre une opinion publique de plus en plus hostiles à  un président qui tarde à régler les nombreux problèmes des guinéens dont le ventre. En tout cas, selon les échos recueillis dans la cité, Alpha Condé reste le président le plus impopulaire dans l’histoire de la Guinée. Il reste plus bas dans les sondages que le président François Hollande de la France.
Au tant dire que l’exercice ne sera pas facile puisque comme nous enseigne la sagesse populaire ‘’ un ventre vide n’à point d’oreille’’.

Mohamed Soumah