Le moins que l’on puisse dire, c’est que le chef de l’Etat guinéen a du mal à imprimer sa marque dans la résolution des problèmes des guinéens. Et pour masquer un peu son impuissance, il accuse son Premier Ministre, Mohamed Saïd Fafana et son gouvernement de ne rien faire pour vanter les mérites de sa gouvernance.

La communication gouvernementale pour lui est nulle.
A propos, il faut dire que le président Alpha Condé lui-même avait passé plus de trois ans au palais Sekhouréah avant d’organiser sa première conférence de presse. Mieux depuis quatre ans que Alpha Condé voyage à travers le monde, il ne s’est jamais fait accompagné par une équipe de journaliste. Il voyage toujours avec un seul journaliste de la télévision nationale.
A dire maintenant que le Premier Ministre ne fait rien pour communiquer sur les grands chantiers de la gouvernance Alpha Condé, cela laisse plusieurs guinéens perplexes.
Par ailleurs, les Ministres de la république n’ont pas les moyens de leur politique. Nombreux sont des Ministres  dans ce gouvernement de 34 Ministres qui n’ont pas de Budget de fonctionnement. Et dire que c’est Alpha Condé qui est à la fois le concepteur et réalisateur de tous les projets initié par les Ministres, il n y a  rien à faire. Le chef de l’Etat guinéen est spécialiste en tout. Il connait l’économie, l’agriculture, le commerce, la réalisation des routes, bref, Alpha Condé est dans tout.
La politique gouvernementale est mal penser, la communication gouvernementale reste nulle. Les Ministres excellent plus dans des mamayas pour  la réélection du président Alpha Condé que sur le montage des projets pour le développement du pays. Des mouvements de soutien sont plus nombreux que des actions de développement sur le terrain.
Alpha Condé passe plus de temps à l’étranger pour des résultats encore non visibles sur le terrain. Les caisses du trésor public via la banque centrale  sont trouées. Pour tout dire, ce n’est pas facile de défense un bilan aussi mitigé. Même Toto le sait.
Que dire d’autres sinon que le plus souvent, l’enfer c’est les autres.

Ousmane Cissé