La préfecture de Dabola manque considérablement de pluies  en cette période qui coïncide avec la récolte des champs d’arachide dans les zones de production par excellence. 

Une situation qui inquiète plus de cultivateurs disposant des hectares en maturité.
Pour éviter que la majeure partie de leurs champs d’arachide ne pourrissent, certains cultivateurs se donnent la peine d’arroser leurs champs, histoire de faciliter l’arrachage de plante légumineuse  bien enfoncée dans le sol.
Par contre, d’autres préfèrent patienter en faisant beaucoup de sacrifices et demandant à Dieu d’arroser abondamment la préfecture de Dabola en pluies. Toute chose, espèrent-ils, qui leur permettra de tirer profit de leurs travaux champêtres et oublier leurs souffrances.
En attendant la grâce divine, il y a une autre catégorie de producteurs d’arachide qui laboure à nouveau, la terre pour ramasser les coques d’arachide dont les racines sont tronquées dans le sol.
Sannou Camara