Le Syli national n’a plus son destin en mains dans les éliminatoires de la CAN 2015 dans sa poule E. Après un départ tambour battant contre les Eperviers du Togo à Casa (2-1), il est plus que jamais dans le coma, suite à sa défaite lors de sa 4è sortie devant les Black Stars du Ghana à Tamalé 3-1.
Avec 4 points pris en autant de rencontres, à l’allure où vont les choses il serait très difficile pour le Syli de se réveiller pour la fin de la compétition. Comme nous l’avons tout le temps rappelé, aujourd’hui l’heure est grave pour notre football. Et, pour cette contre-performance du Syli, la responsabilité est partagée. Bien des gens pointent du doigt en premier la Féguifoot qui aurait reconduit Michel Dussuyer sans véritable contrat, l’année passée. Ne juge t-on pas un entraîneur par ses résultats ? Et les résultats sont en défaveurs du coach français. Le ministère en charge des sports qui a un droit de regard dans la gestion de la Féguifoot dans le document standard de la FIFA sur la convention entre Etat et Fédération ne serait pas à la hauteur. Le seul souci de la nouvelle ministre Domani Doré est de remplir sa poche au détriment des intérêts de la nation. Les deux dernières sorties du Syli en seraient une parfaite illustration où beaucoup d’eaux auront coulé sur le pont par rapport à la surfacturation du prix de l’hôtel de la délégation ghanéenne à Casablanca. Il n’est un secret pour personne que dans ce département stratégique pour l’émancipation du football en général et de la jeunesse en particulier, il n’y aurait que deux personnes qui fonctionnent : La ministre et son DAAF (Directeur des affaires administratives et financières). Tous les cadres sont mis à l’écart dans la gestion. Si une équipe marche c’est l’entraîneur et si le contraire se produit on dira toujours que c’est l’entraîneur. Aujourd’hui le Syli est malade et le technicien français Michel Dussuyer semble n’avoir plus de remèdes pour le soigner. Il aura montré ses limites dans les trois dernières rencontres de son équipe. Et c’est là où la Féguifoot qui l’a engagé devrait immédiatement prendre ses responsabilités pour prendre une bonne décision pour le bien de notre football qui ne fait que dégringoler. Dans un autre registre, certains observateurs affirment que la défaite du Syli à Tamalé était belle et bien prévisible dans la mesure où aucune leçon n’a été tirée depuis le début de ces éliminatoires. Il est temps de se lever pour prendre certaines dispositions utiles sinon sauf par miracle on pourra voir le Syli à la prochaine CAN.
Un novembre décisif
Le Syli jouera son va tout en novembre prochain. Dernier de sa poule, il n’a plus droit à l’erreur dans les éliminatoires. Point de calcul à faire. Il s’agit de gagner les deux matches restants en novembre contre les Eperviers du Togo à Lomé et face à l’Ouganda à Casablanca, le Syli sera à la CAN au Maroc, si nonne change pas de pays organisateur. Son sort dépendra des autres matches du Ghana et de l’Ouganda. En 2013, le Syli était absent de la CAN, le football guinéen ne mérite pas ça d’où ce mois de novembre devrait être décisif pour le bien de tous.
Dussuyer, le vrai faux blanc
A la tête du Syli depuis près de 4 ans, le coach Michel Dussuyer est reconnu par bien des gens comme étant un entraîneur des matches amicaux. Il ne gagne plus les rencontres importantes dans les qualifications (CAN et mondial). Aujourd’hui, pour l’avenir de notre football, il devrait démissionner, mais il ne le fera jamais de sa vie car il l’a fait savoir à plus d’un à maintes conférences de presse qu’il veut toujours continuer avec le Syli. Mais nous l’avons dit, Michel Dussuyer n’a plus la capacité de conduire cette formation. En tout cas, un vrai technicien expatrié, s’il n’est plus en mesure de faire les résultats à la tête d’un club ou d’une équipe nationale, rend le tablier. Mais ce Dussuyer-là est prêt, comme il l’aurait toujours dit, pour réduire son salaire de 25 mille euros et dont une partie est répartie entre certains membres de la Fédé et du département des sports afin de rester en Guinée. Si nous voulons avoir un Syli performant, il va falloir qu’on le limoge et le faire remplacer par des entraîneurs locaux.
Super V doit démissionner
Avec une gestion extraordinairement catastrophique, M. Salifou Camara alias « Super V » est un président fantôme et nul ne peut le contester. Depuis le début de ces éliminatoires, personne ne le voit et cela dure depuis près de deux mois. Il est entre deux avions pour ces affaires au détriment du football guinéen. On ne l’a vu que quand les Sylis ont joué à Casablanca, à Lomé et à Tamalé et puis après il disparaît. Bien des observateurs estiment que le premier responsable de tout ce que nous sommes en train de subir, est le président Salifou Camara. Il gère la Fédé comme sa propriété privée et bien sûr avec sa bande. Il n’a qu’un seul objectif se relancer financièrement. Pour preuve, dans tous les voyages des Sylis son nom figure en haut de page. Et il perçoit un montant comme les joueurs sans compter sa prise en charge individuelle par son institution. Tout ce que Dussuyer fait aujourd’hui à la tête du Syli c’est lui qui le cautionne car les deux font un deal dans tous les voyages du Syli (Frais d’hôtel et certaines dépenses connexes). Il semble même qu’il a un montant dans le salaire du même entraîneur dont il est à la base de la reconduction malgré l’opposition du ministre des sports d’alors Bantama Sow. Depuis plus de 4 ans, M. Salifou Camara se fout vraiment des Guinéens, à travers sa gestion. Depuis le 14 novembre, seulement deux réunions ont été tenues sur 22 (normalement à chaque mois il faut 2 mois). A l’heure où nous sommes, l’Etat devrait prendre ses responsabilités comme nous l’indiquions plus haut en s’opposant farouchement à cette gestion. De l’autre côté, Salifou Camara devrait démissionner de gré ou de force pour la bonne marche de ce football que tout le monde aimerait voir à sa place d’antan.
Le cas Domani Doré
Faut le dire, nous n’avons pas connu un ministre des sports aussi mauvais que Domani Doré. D’ailleurs depuis sa prise de fonction c’est la descente aux enfers de notre sport en général et de notre football en particulier. Elle n’a aucune initiative et aucune imagination à faire fonctionner ce sport. Dans le milieu sportif, les personnes disent qu’avoir Domani Doré à la tête du sport serait une foutaise pour la Guinée. Elle ferait partie des responsables de cette mauvaise performance du Syli, dans la mesure où sur le plan de la logistique à Casablanca et à Tamalé, les choses n’ont pas été à la hauteur des attentes. Il y aurait même une affaire de surfacturation par rapport aux prix des chambres de la délégation ghanéenne à Casablanca qu’elle draine derrière.
Source: La Lance du 22 octobre 2014