Secret de polichinelle, la rentrée cavalière du  groupe Bolloré du tout puissant Vincent Bolloré  de la France est presque connue de tous les guinéens. Le président Alpha Condé qui a aussi la double nationalité Française et guinéenne a tout donné au groupe Bolloré sans appel d’offres et au détriment de la bonne gouvernance.

Et la   la rencontre jugée douteuse entre le président Alpha Condé et  des syndicats proches de Amadou Diallo de la CNTG a été une goûte d’eau qui a débordé le vase.
Des syndicalistes que sont Yamodou Touré, Yamoussa Touré et des responsables de la société civile que sont Biro, Aziz Diop pour ne citer que ceux-là étaient devant la presse ce matin. Pour dénoncer l’exclusivité accordée au groupe Bolloré au port autonome de Conakry alors que la vie 1235 travailleurs ainsi que de leurs familles est en jeu. Pour eux, le groupe Bolloré represente un danger pour la Guinée.
Le premier intervenant Yamodou Touré affirme que le chef de l’Etat a invité les centrales syndicales impliquées dans la gestion du port autonome de Conakry le 29 octobre au palais Sekhoutoureah sans les vrais acteurs. « Notre centrale syndicale est présente au Port et au Ministère des Transports depuis 23 ans. Et le porte parole des travailleurs du port est issu de l’organisation nationale des syndicats libres de Guinée ». il s’étonne donc que le chef de l’Etat ait rencontré des syndicalistes véreux dirigés par Amadou Diallo alors que les représentants des 1235 travailleurs menacés de licenciement sont laissés pour compte.
L’heure est aux dénonciations et autres accusations puisque l’autre intervenante Madame Pierrette Tolno demande carrément au président Alpha Condé d’annuler le contrat signé  au mois de juillet dernier entre le PAC et le groupe Bolloré.
Plus loin, le troisième intervenant El hadj Yamoussa Touré affirme que le palais Sekhoutouréah n’est pas la bourse du travail. « Des négociations doivent avoir lieur à la bourse du travail avec toutes les parties impliquées dans la gestion du port et non au palais Sekhoutouréah ».

Nous y reviendrons