La CENI, commission électorale nationale indépendante  est aussi dans le viseur des opposants qui se disent maintenant unis afin de faire face désormais à l’essentiel.

Parlant de cette institution, l’opposition affirme qu’elle n’est plus paritaire puisque seuls trois commissaires se réclament maintenant de l’opposition. Les autres ont viré dans le pouvoir et file du mauvais coton avec le pouvoir afin de tripatouiller les élections, estime Aboubacar Sylla.

L’opposition soutien que la répartition des commissaires suivant le quota 10 pour la mouvance, 10 pour l’opposition et trois pour la société civile n’est plus d’actualité.  Tous les commissaires sont du coté du pouvoir, seul trois sont de l’opposition.

NDLR : pourtant, il y avait 10 représentants de l’opposition dans cette commission envoyés par les partis politiques dont l’UFDG, l’UFR, l’UFC, le PEDN et bien d ‘autres formations politiques. A qui la faute, si l’opposition qui avait 10 représentants n’a que trois maintenant ?

 

De nos jours regrette l’opposition, la CENI est entrain de réviser la liste électorale, de recruter un nouvel opérateur et de faire tout ce qu’il faut pour que le pouvoir soit vainqueur des prochaines échéances électorales. Pour elle, c’est un tripatouillage électoral que la CENI prépare.

Sur tout autre plan, l’opposition demande l’évaluation du dialogue politique que le président Alpha Condé selon Aboubacar Sylla a bloqué en contournant son parti politique et l’opposition.

Par ailleurs, l’opposition estime qu’elle ne badinera plus avec le pouvoir. « Si nos revendications ne sont pas satisfaites, nous allons reprendre les manifestations. Mais à la différence du président Alpha Condé, l’opposition affirme qu’elle prendra toutes les dispositions sanitaires  pour lutter contre Ebola avant d’appeler ses militants dans la rue.

Le président  de la commission électorale nationale indépendante  Bakary Fofana appréciera sans doute.

Guineelive