C’est ce jeudi 11 décembre 2014  que le Cabinet du ministère en charge des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques a animé une conférence de presse dans les locaux dudit ministère.

Pour  parler de la situation de certains cadres du ministère des droits de l’homme nommés par un décret présidentiel, qui travaillent sans salaire depuis la création dudit département en Octobre 2012.
N’Famara Camara, Directeur National de la promotion des Droits de l’Homme, a expliqué que la condition de deux (2) cadres nommés par un décret présidentiel qui travaillent sans salaire, n’est pas réglée à la fonction publique, M. Diawara Hamidou Conseillé Technique et M. Diallo El-Bachir Conseillé Judiciaire, a souligné le Directeur National.
Pour renchérir, il a dit ceci : « depuis deux (2) ans, nous sommes en train de nous battre pour régler leur situation», a-t-il indiqué.
Par ailleurs, le ministre des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques, Kalifa Gassama Diaby, a déclaré ceci en ces termes : « je suis meurtri, blessé par l’attitude de ces jeunes et d’autre part, leurs revendications  portent atteinte à mon honneur, diffamation  ».
Suite à la un grève de la faim   organisée le  mercredi 10 Décembre à Conakry par les cadres non fonctionnaires du ministère des droits de l’homme et des libertés publiques, les responsables dudit ministère ont organisé un point de presse  le  jeudi. ,  pour apporter des éclaircissements  par rapport au problème liés à la situation de ces cadres non fonctionnaires.
Selon le directeur national pour la promotion des droits de l’homme et des libertés publiques au département des droits de l’homme, ce
Le problème est très loin du non respect des droits de l’homme dont son département est accusé : « Il vous souviendra qu’au mois d’Octobre 5  2012, monsieur le président de la république a crée le ministère en charge des droits de l’homme et des libertés publique. Suite à cette création, il était question de nommer les cadres du cabinet et les cadres organiques. Il y a eu beaucoup de jeunes qui ont manifesté leur désir de travailler au ministère des droits de l’homme et des libertés publiques. Dans ce lot de jeunes, il y avait une catégorie de jeunes qui était déjà fonctionnaires, donc qui étaient dans d’autres départements, et une autre qui n’était pas fonctionnaires. Le dil était très clair, nous allons faire les démarches pour que ceux qui sont fonctionnaires soient mités ici et pour les autres, nous allons nous battre pour que ceux-ci soient également recrutés afin d’être mis à notre disposition. C’est ainsi, nous avons envoyé un courrier au niveau du ministère de la fonction publique pour solliciter le recrutement de ces derniers. Mais, la réponse du ministère n’a pas été favorable. Voilà à peu près la situation qui a emmené ces jeunes à grever », explique N’Fa Amara Camara.
Poursuivant, le directeur national pour la promotion des droits de l’homme et des libertés publiques a indiqué, qu’aucun ministre à l’exception de celui de la fonction publique n’a l’autorité de recruter des fonctionnaires : « Si on se réfère sur les principes purs de l’administration publique, aucun ministre n’a l’autorité de recruter un fonctionnaire. Ce qui veut dire que le ministre des droits de l’homme n’a également pas le droit de recruter un fonctionnaire », conclut N’Fa Amara Camara.

Keletigui