Des spécialistes en matière d’environnement et de changement climatique ont animé un point de presse le 19 décembre 2014, à la Maison de la presse. L’ordre du jour de la rencontre était de parler du renforcement de la résilience et d’adaptation aux impacts négatifs du changement climatique de la zone côtière de la Guinée ».
Au cours de la rencontre, les conférenciers ont indexés les pays développés comme étant à la base des impacts négatifs au changement climatique
Dans son intervention, le coordonateur national du projet Dr Kandé Bangoura dira que RAZC (Renforcement de la résilience et Adaptation aux impacts négatifs du changement climatique de la Zone Côtière vulnérable de la Guinée » est un projet de recherche, de coordination et de renforcement des capacités. Pour lui, le projet est toujours sur le terrain pour faire des recherches afin d’expliquer certains phénomènes naturels tout en renforçant les capacités des communautés qui subissent les effets de ces changements climatiques.
A en croire le coordonnateur, après avoir travaillé pendant plusieurs années, le projet se dit maintenant suffisamment outillé pour vulgariser ces résultats obtenus afin que les leçons apprises soient vulgarisées sur d’autres sites et à d’autres personnes qui subissent les mêmes effets.
En identifiant les problématiques liées à ce changement climatique, l’environnementaliste Dr Selly Camara a eu à rappeler que la terre à toujours connu des changements cycliques de climat, les périodes glacières alternant avec des périodes plus chaudes. Ces cycles, soutient-t-ils, dureront à peu près 100 mille ans.
Il a fait savoir que ces derniers temps le monde assiste à une augmentation accélérée de la température moyenne à des rythmes méconnus, à la multiplication des catastrophes naturelles comme les ouragans, les inondations et l’élévation du niveau de la mer suite à la fonte des glaces.
Cette perturbation, souligne Dr Camara, est principalement causée par l’activité humaine, à savoir le gaz à effet de serre engendré par l’utilisation massive d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon) et de méthane (climatisation, réfrigération) qui absorbent le rayonnement infrarouge émis par la surface terrestre.
Dans les différentes interventions, ils ont notifié que ce phénomène mondial, qui est le changement climatique, frappe durement les pays les moins avancés qui n’ont pourtant aucune responsabilité dans les émissions de gaz à effet de serre.
Aly Badara Condé
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