Sauf changement de dernière minute, les 9 militants de l’UFDG de Mamadou Cellou Diallo devraient comparaitre ce jeudi au Tribunal de Première instance de Dixinn pour les faits à eux reprochés. Ces personnes avaient été arrêtées lors du meeting du 7 janvier dernier et les jours suivant sur l’axe Hamdallaye-Bambeto-Cosa.

Déjà, du stade du 28 septembre au Tribunal de Première instance de Dixinn, gendarmes et policiers sont postés partout. On ne sait jamais, nous enseigne le dicton populaire.Ce, depuis les premières heures de la matinée, a constaté Guineelive sur place.
Les militants ont estimé que cette situation est anormale. Raison invoquée depuis le début des manifestations contre le régime Alpha Condé en septembre 2011, 59 personnes selon Cellou ont perdu la vie, plusieurs dizaines d’autres ont été blessées. Des plaintes ont été déposées et le gouvernement avait toujours promis que justice sera faite. Mais quatre ans après  les premiers crimes, pas toujours de justice pour les victimes.
 Pour le dire en un mot comme en mille, Cellou et ses militants y voient deux poids, deux mesures dans la répression des manifestations. Pas question donc pour eux de laisser la justice juger les militants de l’UFDG alors que des gendarmes ou policiers qui ont tiré à balle réelle, c’est selon sur les manifestants sont rassurés de l’impunité.
En l’absence de Cellou qui est à l’étranger pour des raisons de santé, Fodé Oussou et les militants de Cellou voudraient accompagner les 9 personnes au Tribunal dans le cadre de leur procès.
Guineelive suit pour vous

Ousmane Cissé