Hier vendredi sur la route nationale Coyah-Forécariah, deux motos sont entrées en collision : NDLR : invraisemblable. Le bilan est lourd. On parle de deux morts et de nombreux blessés graves.

Les motos taxi constituent de nos jours un moyen privilégié de transport dans le pays profond et même dans la capitale Conakry. Et si ce moyen de transport du moins léger facilite les déplacements d’une localité à une autre, il n’est pas sans conséquence sur la vie des guinéens.
Parfois, des motards prennent jusqu’à quatre personnes. Il n’est pas rare de voir sur les motos taxi, deux femmes avec leur bébé, parfois au dos.  Pire, les motards routent à vive allure alors que les routes guinéennes sont les plus mauvaises du continent, très difficile à pratiquer.
Partout, ce sont des nids de pouls et voir même des nids d’éléphants dans certains endroits.
Il est donc temps et grand temps pour l’Etat de revoir sa copie en ce qui concerne la réglementation de la circulation routière en Guinée.

Fodé Mahmoud