Pour rappel, lundi dernier, Mamadouba Soumah, 3è Imam de la mosquée de Yimbayah permanence  a été arrêté, suspecté qu’il est par les autorités sanitaires du pays comme un contact de la maladie Ebola, selon la version officieuse et populaire.

Face à cette situation où chacun va de ses commentaires, le porte-parole de la police nationale est monté au créneau. Boubacar Kassé, puisqu’il s’agit de lui, a au nom du Directeur général de la police, général Mohamed Gharé sur la photo  a apporté des précisions au micro de notre Reporter.
Selon le chef du département communication de la direction générale de la police nationale, El hadj Mamadouba Soumah, 3è imam de la mosquée de Yimbayah permanence , Kadiatou Yansané, Mohamed Lamine Yansané, Alseny Bangoura, Kerfala Camara et le vieux Camara dit barbes blanches sont accusés de violences sur la voie publique, coups et blessures volontaires par le tribunal de Première Instance de Mafanco.
Boubacar Kassé  a annoncé cette nouvelle ce mardi 10 janvier 2015  lors d’une rencontre avec la presse au ministère de la sécurité et de la protection civile.
 Cette arrestation fait suite aux violences  survenues le 26 janvier 2015 lors d’une insurrection des jeunes dudit quartier qui se sont opposés à une équipe de la croix rouge qui était venue pulvérisée le domicile d’un certain Karim Camara décédé de la maladie Ebola dans la concession de l’Imam El hadj Mamadouba Soumah en question .
Une révolte au cours de laquelle le  Médecin Cécile Mara  a été violenté par les jeunes qui jetaient des cailloux. Des violences commises sur les autres agents de la croix rouge et des forces de sécurités.
 Une interpellation qui intervient  après une enquête approfondie du commissariat central de Matoto en rapport avec les responsables du quartier pour identifier les commanditaires, rappel la police.
Ainsi, l’imam et ses co-accusés ont été identifiés comme les principaux commanditaires de ces actes de violences.
 Commissaire Kassé a  déclaré que  les présumés coupables des faits cités plus haut  ont refusé de répondre à, au moins  3 reprises à la convocation du commissaire central de Matoto.
Des convocations contre signés par le conseil communal de Matoto et transmis par leur chef de quartier.
Face à ce refus de répondre à des convocations, le commissaire central de Matoto  en conformité avec le code pénale et code de procédure pénale a informé le procureur de la république près le  Tribunal de Première Instance de Mafanco pour l’obtention d’une réquisition de la force publique.
Ce qui fut fait le 5 janvier dernier en autorisant le commissaire central  de faire recours à la force publique afin de  traduire les accusés devant le Tribunal de Mafanco.
 Cette requête  a été lue par le commissaire Kassé devant la presse ce mardi au ministère de la sécurité comme preuve, dit-on.
Voilà les raisons de l’arrestation de El hadj Mamadouba soumah 3è imam de Yimbayah permanence et ses co-accusés  lundi 9 janvier 2015 à 6h du matin, selon la version de la direction générale de la police.
 Les accusés ont été mis à la disposition de la justice et se trouvent actuellement à la maison centrale de Conakry pour des fins d’enquête.
A rappeler que cette arrestation avait provoqué la colère des jeunes  du quartier qui ont barricadé l’autoroute Fidel Castro pendant des heures et des bus de la Société Navale de Guinée et celui du Grand Hôtel de Conakry ont été incendié. Sans compter des dommages causés par des voitures     
       

Facinet Camara  

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