La FENACIG, fédération nationale des cinéastes de Guinée suspend Ahmed Tidjane Camara, représentant de l’institution à la haute autorité de la communication pour abus de confiance, substitution de dossiers, faux et usage de faux.

Elle l’a fait savoir jeudi 12 mars 2015 dans une déclaration rendue publique à la maison commune des journalistes à Coleah lors d’une conférence qu’elle a organisée à cet effet.
La FENACIG accuse son président  d’avoir se substitué à Madame Mariam Camara, le choix légitime de l’institution pour sa représentation à la HAC.
 Elle se dit avoir constaté avec consternation que son choix a été substitué et a déclaré que Tidjane Camara n’est nullement son  représentant  à la Haute Autorité de la Communication.
Selon Noel Lamah charger de la production au sein de la structure, Mariam Camara a été élue à la majorité des membres de la fédération avec 11 voix sur 22 le 21 février dernier au centre culturel franco-guinéen à l’issue d’un vote qui a porté quatre (4) candidats sur la liste. Les résultats ont donné Madame Camara 11/22, M. Condé 2/22, M.Tounkara 7/22et Ahmed Tidjane Camara 2/22.
Malheureusement puisque nous sommes en Guinée, c’est  Ahmed Tidjane Camara  qui n’a obtenu qu’une seule voix plus la sienne 2 sur 22 qui a été coopté par Martine Condé pour être représentant de la fédération à la HAC.
 Des dossiers ont été préparé a cet effet pour être déposés à l’institution par Ahmed Tidjane Camara président de la fédération. C’est à cet instant qu’Ahmed Tidjane a substitué les dossiers de Madame Mariam Camara par les siens en se faisant passer pour le représentant des cinéastes à la haute autorité de la communication.
Face à cette situation que la corporation qualifie de faux et usage de faux, elle compte poursuivre son président à la justice pour qu’il explique les raisons de ce remplacement inattendu à la dernière minute. En tout cas, les cinéastes entendent aller jusqu’au bout pour  que Madame Mariam Camara soit rétablit dans ses droits.
 Le doyen Alsény Tounkara, cinéaste et  conseiller à la fédération quant à lui a déclaré que, c’est une usurpation de fonction qui mérite d’être punie pour éviter qu’un tel acte ne se reproduise plus dans le  pays.
Cette situation aux dires des conférenciers affecte dangereusement la crédibilité de l’institution censée  réguler le domaine de la presse en République de Guinée en veillant sur l’éthique et la déontologie de ce beau et notre métier.
 A rappeler que la haute autorité de la communication a été mise en place le samedi 07 février 2015 par un décret du président de la république en remplacement du conseil national de la communication.
Cette  instance dont la présidente Martine Condé est très contesté par des journalistes qui va désormais statuer sur les manquements ou les dérapages qui seront commis par les journalistes dans l’exercice de leur métier.   
Seulement voilà, l’institution reste contestée au sommet même.Des personnes choisies l’ont été sur le tas juste pour voter Martine Condé.

    
Farinet  Camara

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