Guineelive, votre quotidien en ligne avait bien  précisé dans une de ses publications. La déclaration d’Aboubacar Sylla, député de l’UFDG et porte parole de l’opposition dite Républicaine  de boycotter l’Assemblée Nationale n’était pas une annonce consensuelle au sein même de l’UFDG, le parti  qui lui a donné la chance d’être député.

En tout cas, les députés de la première force politique du pays  ne sont pas sur la même longueur d’onde. N’en déplaise à  Dr Fodé Oussous Fofana qui ne cesse de faire des sorties musclées  dans les médias avec des annonces va t-en guerre.
 Le secrétaire général du parti et ancien Ministre des Transports, Aliou Condé qui traine encore le dossier des scanners au Port Autonome de Conakry  ne boycotte  pas l’Assemblée nationale.
Aliou Condé est secrétaire général de l’UFDG,  mais pas que. Non seulement il est député du groupe parlementaire des Libéraux-Démocrates mais aussi et surtout député et  membre du parlement panafricain.
C’est dans ce cadre qu’Aliou Condé en compagnie du vice-président de l’Assemblée nationale, Saloum Cissé du RPG, de Madame Traoré Zalikatou Diallo, transfuge du PEDN et du doyen Diao Kanté sont partis en Afrique du sud. Ils rentrent tous du  parlement panafricain qui a son siège à Johannesburg en Afrique du Sud au compte du parlement guinéen.
A son retour selon nos sources,  Aliou Condé s’est bien rendu à l’hémicycle pour rendre compte au président de l’Assemblée nationale de leur mission en Afrique du sud, a appris Guineelive de source proche du président  de l’assemblée nationale, Claude Kory Koundiano.
Parallèlement, selon toujours nos sources, Aliou Condé continue de fréquenter l’hémicycle où il prend part à des travaux du parlement.
Pour le cas de Diao Kanté, il est un ancien membre de l’UPR de Bah Ousmane qui est rentré à Conakry récemment après six mois de séjour  au Canada.
 M.Kanté est aujourd’hui président du parti  UNED, union nationale pour l’égalité et  le développement, membre du parlement africain et président  de la commission des Affaires étrangères et des  guinéens de l’étranger à l’Assemblée nationale.
Aujourd’hui, bien qu’Aliou Condé ne se soit pas prononcé officiellement sur son départ de l’UFDG, tout porte à croire qu’il n’entend pas renoncer  aux  avantages liés à son  statut  de député guinéen et panafricain. Et pour cela, il ne voudrait pas laisser son fauteuil vide à l’Assemblée nationale.
De toutes les façons, la guerre de tranché entre Sidya Touré qui parie sur une candidature unique pour déloger Alpha Condé et  le patron de l’UFDG, Cellou se joue à Paris, loin de la Guinée et de ses problèmes de cherté de la vie et du chômage.

Ousmane Cissé