Las sans doute des difficultés économiques, la cherté de la vie et autres jérémiades de l’opposition dite républicaine, les citoyens de la capitale guinéenne ne semblent pas avoir leur tête dans une journée ville morte.

En tout cas depuis 5 h du matin comme c’est le cas dans la vie des guinéens, des citoyens courent à la recherche des moyens de déplacement pour regagner leur lieu de travail, de commerce ou encore des centres d’affaires. Ce jeudi donc, c’est comme les autres jours ouvrable à Conakry avec des mouvements de personne dans les marchés, lieu de travail et vers le centre-ville de Kaloum.

Mais sur la bretelle Hamdallaye-Bambeto-Cosa, les voitures se font rares par peur semble-t-il. Secret de polichinelle, sur cet axe, communément appelé « axe du mal », la moindre chose entraine de manifestations violentes qui entrainent des dégâts matériels importants et parfois même des blessés et morts d’homme. Ce qui fait que les citoyens ont boudé ce tronçon car on ne sait jamais au pays du président Alpha Condé.

L’appel de l’opposition a été totalement ignoré par ses militants et sympathisants, a constaté nos reporters sur le terrain dans les carrefours, marchés et dans les rues de Conakry.

Pour l’heure, nous n’avons pas les échos du pays profond.

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