Une atmosphère délétère règne à la coordination nationale depuis le déclenchement de l’essai vaccinal qui n’a pas suscité un véritable engouement, un manque de concertation et d’information a entretenu un flou autour de cette importante décision de l’OMS, en accord avec le coordinateur national de riposte à  la maladie à virus Ebola.

 

 

Pour une maladie de la dimension d’Ebola, il fallait trouver des mesures d’accompagnement d’assurance pour un véritable engouement chez les volontaires à cette aventure.

Le passage forcé de l’OMS et du premier responsable de la coordination a entrainé une crispation des rapports au sein de la coordination ; l’engagement sympatrique ne suffisait pas.

L’agacement était perceptible au niveau du coordinateur et du représentant de l’OMS, lorsque le responsable de l’unité de communication et le représentant de l’UNICEF, auxquels on a demandé l’élaboration de messages pour une sensibilisation par rapport à cet essai vaccinal, se sont dits surpris qu’une aussi importante décision soit prise sans qu’ils ne soient ni informés ni associés.

Les ordres donnés au chargé de la mobilisation des médias sans passer par le responsable de l’unité de communication se sont greffés  aux intrigues d’Alexandra de Sousa qui s’enroulent autour du même chargé de la mobilisation des médias.

Le plus stupéfiant de tout cela, c’est justement cette immixtion d’Alexandra de Sousa qui monte des campagnes sans supervision, en s’assurant uniquement une mobilisation des médias.

La cellule de la coordination nationale loin d’être un royaume est un organe fédérateur ; en habitué des intrigues de personnes légères et de médiocres dans les salles de rédaction, le responsable de l’unité de communication bien que balançant de mission en mission suivait cette conspiration qui tournait autour de son chargé des médias qui désormais répondait directement aux ordres du coordinateur ; un troisième élément actif de ce puzzle balançait entre l’unité de communication et un CTCOM.

Ce deal énorme qui tournait autour d’un milliard et demi pour de nouveaux messages comportant des erreurs alors que d’anciens messages validés coutant 300 millions de francs restent impayés laissent songeur. Des missions de micro plan envoyées parallèlement à celles de responsables d’unités en la personne de Hadja Mariama Hann sur ordre du coordinateur donnent à réfléchir.

En ce moment ou tout l’effort du gouvernement tend à circonscrire cette maudite maladie pour s’occuper de la croissance économique, si des agents de l’UNMEER non satisfaits de leurs traitements pourtant onéreux montent des projets fictifs pour soustraire l’argent destiné à la riposte contre Ebola, cela révèle un niveau de bassesse qui frise la pathologie.

Cela justifie quand même le doute des communautés qui ne croient pas à la sincérité des partenaires étrangers ; un tel cas de figure de cynisme, de malhonnêteté et de fourberie n’est pas pour rassurer.