A l’image du port autonome de Conakry, EDG, électricité de guinée sera aussi gérée par une société française. A en croire nos confrères du journal panafricain Jeune Afrique, la société française « Veolia » a remporté le contrat de gestion de la guinéenne d’électricité.

 

Selon la même source dans sa dernière livraison, la signature du contrat de gestion aura lieu dans les prochains jours probablement à Paris entre le président Alpha Condé, le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Cheick Taliby Sylla et les patrons du groupe français.
Ce contrat de quatre ans crois savoir JA permettra d’améliorer les performances de la société EDG.

En plus, Veolia mettra en place un plan de redressement de 1,53 milliard de dollars soit 1,44 milliard d’euros.

La société Veolia est accompagnée dans ce projet guinéen par la Banque mondiale.

 

A propos, il faut dire que la Canadienne Hydro-Québec qui était bien parti pour remporter le marché a eu moins de chance que la française Veolia. En un mot comme en mille, la double nationalité du président guinéen explique cela. Alpha Condé est avant tout Français. Il faut aider l’autre patrie, c’est normal, affirme certaines mauvaises langues.

 

Seulement voilà dans le secteur électrique guinéen, des problèmes ne manquent pas.

Le barrage de Garafiri construit avec la contribution de tous les guinéens sur la demande du feu président général Lansana Conté ne fonctionne presque pas.

Conséquence, la ville de Kindia qui abrite pourtant ce barrage est plongée dans le noir, rapporte de nombreux citoyens de la ville des agrumes. Même pour charger leur téléphone portable, les Kaniakas sont obligés de se rabattre sur les télé centrés qui ont des groupes électrogènes pour payer entre 1500 et 2000 GNF, selon le milieu pour charger leur téléphone.

L’autre barrage en construction qui n’est autre que Kaléta devrait être lancé en ce mois de mai 2015, précisément le 31 selon le ministre de l’Énergie et de l’Hydraulique, Cheick Taliby Sylla. Mais des problèmes sont nombreux. Même des fils qui doivent transporter l’énergie de Kaléta à la centrale de Tombo ne sont pas de qualité. Impossible donc d’assurer le transport sur cette ligne, rassure des spécialistes en la matière qui parlent de gâchis et pour cause. Il faut reprendre de nouveau la ligne de Kaléta à Tombo pour mettre des fils qui sont adaptés et en bon état.

 

Un autre problème et non le moindre, c’est la société aggrego installée sur les ruines de l’usine militaire de la Tannerie à Yimabayh. Là également, la chaleur qui se dégage de la centrale rend la vie difficile aux habitants et usagers de la route. Sans compter les bruits.

 

A propos, on n’a pas besoin d’être spécialiste en la matière pour savoir que quelque chose ne va pas au sein de cette centrale puisque à l’installation de la centrale, les groupes fonctionnaient sans problème. Pas de fumée, de chaleur encore moins d’odeur nauséabonde.

Pourquoi tant de chaleur et de fumée maintenant alors que ce sont des centaines de millions de dollars du contribuable guinéen qui sont engloutis dans ce projet ?

 

Avec ces problèmes et bien d’autres, la Guinée devrait recruter une société capable financièrement de relever le défi des finances. Puisque il s’agit bien de l’argent avec des investissements conséquents.

 

Nombreux sont des guinéens et spécialistes dans le domaine de l’électricité qui avaient parié sur la Canadienne Hydro-Québec qui a fait ses preuves en Guinée par le passé.

Mais le président Alpha Condé a voulu autrement.

 

Mohamed Soumah