Située à 135 km de Conakry, la ville des agrumes abrite depuis ce matin les activités des états généraux de la société civile guinéenne pour la mise en place des organes de pilotage des états généraux.

A Kindia, ils étaient une soixantaine de délégué venus des organisations de la société civile guinéenne a rehaussé de leur présence à la mise en place des organes de pilotage ce jeudi.

Entre autre, citons Dr Makalé Traoré, Dr Sékou Goureissy Condé, Moussa Paraya Diallo, Richard Kourouma du PNUD, Mouctar Diallo du PROJEG et bien évidemment l’initiateur du projet des états généraux de la société civile, Abdourahmane Sanoh.

Youssouf Donzo, représentant du comité d’initiative a souhaité la bienvenue aux invités. Avant de mettre l’accent sur la divergence des points de vue des acteurs de la société civile mais qui concourent à un même but : faire en sorte qu’il y ait un contre-pouvoir dans le pays en vue de pousser les autorités à prendre en compte les préoccupations des citoyens.

Parlant de la situation sociopolitique du pays, Youssouf Donzo a rappelé que la Guinée a besoin justement d’une société civile forte pour pousser les autorités au plus haut niveau de l’Etat à prendre en compte les préoccupations des citoyens. Le tout dans le but de trouver des perspectives claires pour un développement équilibré et harmonieux de la Guinée.

Abdourahmane Sano, président de la PCUD a souligné pour sa part la nécessité dans son discours pour les quelques 700 associations qui soutiennent cette plateforme de faire en sorte que la confiance perdue des citoyens aux acteurs et animateurs de la société civile soit recherchée et retrouvée.

Au nom de la convention des acteurs non étatiques de Guinée Dr Sékou Goureissy Condé a rendu un vibrant hommage aux pionniers du mouvement syndical guinéen et de l’indépendance nationale qui ont posé des jalons de la société moderne en Guinée.

La société civile qui est un contre-pouvoir très respecté sous d’autres cieux est aujourd’hui orpheline en Guinée du manque criard de confiance et minée par des querelles de leadership, regrette Dr Sékou Goureissy Condé. Il a demandé aux acteurs de la société civile guinéenne de corriger cette situation pour insuffler une nouvelle dynamique à la société civile. Avant d’ajouter « vous devez faire en sorte que la société civile ne soit pas une structure louée, au service du pouvoir ou sous tutelle afin de répondre aux défis du moment ».

Il s’agira dans ce travail de produire un document consensuel pour que chacun puisse plaider la cause des citoyens. Faire en sorte que chaque citoyen puisse s’engager et participer activement à la recherche des voies et moyens pour aller vers une prise en compte des préoccupations des citoyens.

Pour terminer, la feuille de route a été présentée et valider avant la mise sur pied du comité de pilotage.

Nous y reviendrons