Avec la situation sociopolitique très tendue en Guinée entre pouvoir et opposition, il faut dire que la capitale guinéenne est devenue le centre de négociations de la communauté africaine et internationale. De l’ONU, organisation des nations unies en passant par l’OIF, organisation internationale de la francophonie, les instances africaines et sous régionales, la situation politique en Guinée inquiète vraiment la communauté internationale.

A voir de très près les personnalités politiques de ce monde qui défilent dans la capitale guinéenne, il y a lieu de  s’inquiéter. Avec d’un coté, le pouvoir Alpha Condé qui voudrait passer en force pour organiser la présidentielle avant les communales et l’opposition qui voudrait le contraire.

A propos, il faut dire que le professeur de Droit depuis qu’il est arrivé au palais Sekhoutoureah le 21 décembre 2010 a fait du respect des lois guinéennes le cadet de ses soucis. L’ancien professeur de droit à la Sorbonne au lieu de privilégier le droit s’est adossé plutôt aux consensus avec l’opposition.

Les lois à l’assemblée nationale passent en vitesse supérieure en l’absence des députés de l’opposition. Tout y passe même les contrats et autres conventions les plus saugrenues. Le président Alpha Condé a même pris un décret pour mettre fin à cette session monocolore des lois ce 3 juin.

Avec cette situation de ni-paix, ni guerre au pays du président Alpha Condé, malin celui qui dira ce que l’avenir réserve à la Guinée.

Mohamed Soumah