Suite à l’affirmation de M. Sidya Touré selon laquelle il n’y aura pas d’alliance entre  l’UFR et l’UFDG lors de la présidentielle de 2015, Tibou Kamara pour ceux qui le connaissent de loin ou madame Farba Tibou Kamara pour ceux qui connaissent  son inconduite notoire,  s’est attaqué à Sidya Touré dans un article publié le 4 juin 2015 dans son journal « l’Observateur » intitulé « Le couple Cellou-Sidya, le traître se découvre enfin ! ».

En souffrance intellectuelle aigue, dépourvu de tout reflexe de recherche et de vérification pré-rédactionnelle, Farba Tibou avait qualifié le président de l’UFR de traître du fait par ce dernier de dire publiquement sur la Radio Espace FM qu’il n’y aura pas d’alliance avec l’UFDG en 2015.

Selon le dictionnaire LAROUSSE, le mot traître peut être un nom ou un adjectif qui désigne ou qui qualifie quelqu’un qui se rend coupable de trahison d’une cause ou de quelqu’un.

Au vu de cette définition, Farba Tibou avait utilisé le mot traître sans même connaître sa signification. Quelle légèreté ?

Comment  M. Touré qui a pris position par la voie médiatique, peut être accusé de trahison alors qu’il n’avait fait aucune promesse d’alliance à M. Cellou  Dalein  Diallo pour la présidentielle de 2015 ?

Contrairement à l’alliance électorale de 2010 entre Cellou Dalein, Alpha Condé et Mamadou Sylla qui est restée secrète, M. Touré, comme d’habitude, s’est prononcé en public et à 5 mois avant la présidentielle pour éviter toute surprise. Alors, de quel côté se trouve la trahison ou la traîtrise ?

Comme le disait M. Rachid  N’diaye, Ministre conseiller en communication à la présidence, «  la Guinée c’est la valeur de la pyramide inversée, l’excellence en bas, la médiocrité au sommet ».Seule cette anomalie dramatique de notre pays peut expliquer le parcours de cet opportuniste spécialiste de flagornerie, usurpateur de titre de journaliste (ne remplissant pas les conditions légales de formation exigées par la loi organique/2010/002/CNT du 6 mai 2010) et non bachelier  qui se prend pour un intellectuel.

C’est en Guinée qu’on peut être nommé Ministre, simplement parce qu’on a créé un site internet, un journal ou une radio et qu’on s’est mis à insulter des leaders politiques sur commande d’autres leaders politiques. N’est-ce pas la cause de la première nomination de Farba Tibou au poste de Ministre de l’information sous le régime de Lansana Conté ?

Dans son article intitulé « Le couple Cellou-Sidya, le traître se découvre enfin ! », madame Farba Tibou Kamara s’est livré à des analyses et démonstrations des maux dont souffre la Guinée. Par ignorance, limite intellectuelle et capacité d’analyse de courte portée, Farba Tibou avait fait son autoportrait qu’il avait ensuite désigné comme étant les causes principales de la tragédie guinéenne.   

Pour confondre un imposteur, met-le face à ses propres contradictions. En prenant connaissance du contenu  de l’article en question, on comprend de suite que madame Farba Tibou Kamara n’a même pas la capacité d’analyse suffisante pour cerner les contours et contenus de son article qui lui est aujourd’hui très préjudiciable.

Faisant abstraction de nombreux passages de son article autant compromettants  pour lui, nous reproduisons un paragraphe  symbolisant la misère intellectuelle de Farba. Lisez le deuxième paragraphe de son article :

« Tibou Kamara : Dans un pays, comme la Guinée, où tout est arrivé à tout le monde dans son histoire dans une longue série de faits divers et de coups du sort, la démocratie qui a ouvert les espaces de liberté et reconnaît leurs droits aux citoyens, semble avoir ouvert la boîte de pandore. Elle suscite des ambitions légitimes, parfois démesurées. Beaucoup de Guinéens ont eu la révélation qu’ils seront Président un jour ou l’autre. C’est pourquoi , les candidatures à la magistrature suprême se bousculent et rivalisent d’ardeur ; les unes salutaires, parce que portées par des hommes tout à fait capables d’incarner la fonction , d’autres , si elles ne s’inscrivaient pas dans le principe d’égalité en droits et devoirs entre les citoyens dans une République et dans la démocratie , expliqueraient la tragédie guinéenne qui se nourrit aussi bien des égos surdimensionnés que de la médiocrité ambiante ».

Dans ce paragraphe, Farba Tibou soutient entre autres qu’en Guinée, tout est arrivé à tout le monde par  un coup du sort, donc inattendu, très souvent non mérité (ignorant que cela a toujours été son cas). Il pointe du doigt la République et la démocratie qui permettent l’expression des ambitions surdimensionnées des médiocres qui visent la magistrature suprême alors qu’ils ne la méritent absolument pas. Ce qui, pour Farba Tibou Kamara, expliquerait entre autres la tragédie guinéenne.

Nous sommes en parfait accord avec ce constat. La seule question que nous nous posons, est de savoir si, en écrivant cet article, il était conscient d’une part qu’il dressait son propre portrait et d’autre part qu’il symbolise la tragédie guinéenne qui réside dans le fait entre autres que le destin de notre pays s’est souvent retrouvé entre les mains des médiocres de sa catégorie ?

Madame Farba Tibou Kamara a été Ministre de l’information sous la deuxième République et Ministre d’État secrétaire général à la présidence sous le gouvernement de la transition. Il se trouve qu’il n’a suivi  aucune formation sanctionnée par un diplôme. Il ne remplit même pas les conditions légales exigées pour être journaliste professionnel qu’il prétend être.

La loi organique/2010/002/CNT du 6 mai 2010 relative à la dépénalisation de délits de presse dispose en son article 76 ce qui suit : « est journaliste professionnel, toute personne diplômée d’une école de journalisme reconnue par l’État et dont l’activité principale régulière et rétribuée consiste en la collecte, le traitement et la diffusion de l’information, et/ou toute personne titulaire d’un diplôme de licence ou équivalent, suivi d’une pratique professionnelle de deux ans au moins dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information, dans un organe de presse, sanctionnée par une validation du directeur général et/ou directeur de publication ou de l’éditeur de l’organe de presse des acquis de l’expérience ». 

A la lumière de cet article, Farba Tibou n’est qu’un vulgaire usurpateur de titre de journaliste n’ayant jamais fréquenté une école de journalisme, ni obtenu le baccalauréat à plus forte raison une licence exigée par l’article en question.

Si ce n’était la tragédie guinéenne qu’il a décrite lui-même, qui place les médiocres au sommet de l’État, le seul poste que Farba Tibou ex-ministre d’État  secrétaire général à la présidence  pouvait occuper à la présidence de la République est celui de planton, l’un des rares postes à la présidence  qui n’exigent pas de diplôme, avec tout le respect que je dois aux plantons méritants et non usurpateurs.

Farba Tibou doit prendre conscience de sa pauvreté intellectuelle et de la volonté de la jeunesse guinéenne de mettre fin au règne de la médiocrité en Guinée.

Seul le silence doit être son allié privilégié du fait que tous ses écrits peuvent servir d’arme par destination contre lui.

Son espoir étant exclusivement fondé sur la flagornerie et opportunisme, madame Farba Tibou fait semblant de soutenir le président de l’UFDG croyant que les Guinéens n’ont plus en mémoire son indifférence face au drame qui avait frappé les militants de Cellou Dalein  Diallo  suite à l’accusation d’empoisonnement portée contre eux dont le premier ministre d’alors (Jean-Marie Doré) vient de qualifier de mensonge d’État quatre ans après les faits.

Désigné  par la presse comme le « tout puissant » ministre d’État secrétaire général à la présidence au près du général président  ivrogne et presqu’analphabète dont les préoccupations se limitaient à l’alcool et aux billets de banque, il est difficilement concevable qu’un mensonge d’État d’une telle envergure se construise à l’insu du principal conseiller du chef de l’État en l’occurrence monsieur Farba Tibou Kamara ! Qu’avait-il fait pour protéger les militants de M. Cellou Dalein Diallo ou au moins, dénoncer cette grave accusation mensongère ? Pourtant, Sidya Touré qu’il qualifie aujourd’hui de traître, était aux côtés de M. Cellou Dalein et de ses militants pendant cette période dramatique. Il ne faut pas avoir la mémoire trop courte.

Les guinéens doivent savoir que la Guinée fait partie des rares pays dans lesquels des individus en souffrance intellectuelle aigue comme Farba Tibou, démangés par le caractère surdimensionné de leur ambition avec un passé calamiteux, accentué par le bilan catastrophique de leur gouvernement de transition peuvent encore bénéficier de la moindre attention.

Madame Farba Tibou, vous êtes l’un des traîtres  par excellence à la cause nationale du fait entre autres, d’avoir tué la démocratie naissante en Guinée, pour laquelle des milliers de vies ont été sacrifiées depuis l’indépendance. Vous êtes traître à la cause de l’UFDG que vous aviez trahie après l’avoir fait croire que vous la souteniez. Vous êtes l’un des caïmans à triple mâchoire  broyeurs de deniers publics comme l’atteste votre bilan catastrophique en termes de gestion de la chose publique.

Si la terre guinéenne était dotée d’une bouche pour s’exprimer, elle aurait sans doute exprimé son regret d’avoir abrité et nourri des créatures aussi nocives que vous.

En guise de conseil, Farba Tibou doit reprendre le chemin de l’école car, n’est pas diplômé qui le veut. Cela lui permettra  entre autres d’une part, de jouer sur le même terrain que les intellectuels  dont il est aveuglement  jaloux, et d’autre part, de rompre avec son usurpation de titre de journaliste, à condition d’avoir la licence qui, jusqu’à présent a constitué pour lui une barrière infranchissable.

Attention madame Farba Tibou ! La flagornerie, fourberie, insolence et autres pratiques sournoises dont vous êtes spécialiste ne sont d’aucune utilité sur la voie menant aux diplômes dignes de ce qualificatif.  Vous êtes averti !

 

Que le bon Dieu arrache la Guinée entre les griffes des médiocres de la classe de madame Farba Tibou Kamara.  

Paris le 15 juin 2015

Cellule de réaction rapide de l’UFR France prête à rendre coup par coup.