Le dialogue politique inter-guinéen entre l’opposition dite républicaine, la mouvance, la commission électorale nationale indépendante, la société civile et la communauté internationale en qualité d’observateur a démarré jeudi au palais du peuple.

A propos, le moins que l’on puisse dire, c’est que pouvoir et opposition restent toujours campés sur leur position. Les lignes n’ont donc pas bougées.

L’opposition pose comme condition, l’annulation du chronogramme des élections communales.

La mouvance présidentielle par la voix de son porte-parole Amadou Damara Camara, député du RPG à l’Assemblée nationale estime que l’opposition n’est pas intelligente par rapport aux dictats qu’elle voudrait imposer à la commission électorale nationale indépendante.

Pour Damaro, la CENI est une institution indépendante où le pouvoir a dix représentants et l’opposition dix. Pas donc question de vilipender « ses propres représentants  à la CENI». Plus loin, Damaro fulmine  »  il faut que l’on apprenne à respecter la loi dans ce pays. On ne peut pas avoir une Assemblée nationale, et chaque fois, on veut modifier, amender, créer des lois par des hommes politiques autour d’une table ».

A propos de l’opposition, il faut dire que ce n’est pas la première fois qu’elle est taxée d’inintelligente. En 1991, le pays était au début du multipartisme sous le régime du général Lansana Conté.

L’ancien Premier Ministre de la transition et ami du président Alpha Condé à l’époque opposant au régime militaire avait soutenu la même thèse.   Pour l’honorable Jean Marie Doré, « l’opposition guinéenne est la plus bête d’Afrique ».

En tout cas, son porte parole et député de l’UFDG Aboubacar Sylla est loin de faire l’unanimité au sein de la classe politique.

L’opposition restera, restera pas au tour de la table de négociation ? La réponse, c’est ce vendredi au palais du peuple où les négociations doivent reprendre à 10 h.

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Almamy Kalla CONTE

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