A ce stade de la situation sociopolitique du pays, il est difficile, voir très difficile de dire si l’opposition va bouder la présidentielle du 11 octobre.

En tout cas pour le président de l’UFR, union des forces républicaines et partisan de la candidature unique de l’opposition, pas question de participer à la présidentielle si les questions préjudicielles relative au chronogramme proposé par la CENI ne sont pas réglées. Il s’agit du renforcement des capacités de la CENI, la tenue des élections locales avant la présidentielle et l’épuration du  fichier électoral  pour l’épargner des mineurs recensés dans les fiefs du pouvoir.

Si ces questions ne sont pas   réglées, Sidya Touré ne compte pas aller  à une élection juste pour accompagner le président sortant Alpha Condé qu’il considère comme le candidat du déclin national.

Très critique contre le chef de l’État guinéen pour le quel il ne manque pas de noms, de qualificatif et de de verbe, apparemment, les efforts de médiation du président ivoirien Alhassane Dramane Ouattara pour briser la glace entre les anciens amis Alpha   Condé-Sidya Touré n’ont rien donné.

En tout état de cause, tous les regards sont désormais tournés vers le palais du peuple pour la suite des événements ce vendredi.

 

Ousmane Cissé