Le chef de file de l’opposition, ci-devant président de l’UFDG était ce soir sur RFI, radio France internationale pour parler de son alliance avec capitaine Moussa Dadis Camara.

Répondant aux questions d’Olivier Roger, le chef de file de l’opposition qui s’exprimait sur son lien désormais étroit avec l’ancien chef de la junte est passé à côté de la plaque.

Parlant des massacres du 28 septembre dont les victimes étaient ses militants, Cellou se dédie en renvoyant la question à la justice qui selon lui doit faire son travail.

Pourtant le 28 novembre 2009, Cellou déclarait « Le capitaine Dadis peut nous dire qu’il ne contrôle pas toute l’armée. Ça peut être acceptable. Mais il ne peut pas nous dire qu’il ne contrôle pas sa garde rapprochée et son aide de camp. Ceux-là même qui sont chargés de sa sécurité et qui sont ses hommes de confiance. Je pense qu’ils ne peuvent pas quitter le camp Alpha Yaya, venir au stade, sans son accord…
…Lorsque le Chef de l’Etat (Dadis)…, organise un tel carnage, tue d’innocentes personnes, des citoyens de ce pays, avec tous les viols qu’il y a eut, vraiment, je pense que cette personne est disqualifiée pour conduire cette transition… »

Apparemment, le chef de file de l’opposition a perdu sa mémoire en ce qui concerne la tragédie du 28 septembre 2009 à la date du même nom.