Comme annoncé par votre quotidien en ligne, le dialogue politique s’est poursuivi ce lundi au palais du peuple. Cette fois-ci avec la participation du chef de file de l’opposition, Mamadou Cellou Diallo qui semble avoir perdu le nord avec son alliance au diable.

Pour la circonstance, la CENI, commission électorale nationale indépendante a réitéré que la date des élections communales fixée au dernier trimestre 2016 a été annulée.

La question des délégations spéciales supposées être proches du pouvoir pour pouvoir frauder a été mise sur la table des discussions.

Enfin même si l’opposition ne l’admet pas formellement du moins pour le moment, tout porte à croire que la date du 11 octobre pour la présidentielle a été avalisée par les opposants au président Alpha Condé. Et pour cause. C’est juste trois mois qui nous sépare de cette date. Et à ce stade de la situation économique au pays, il sera difficile pour la CENI de mobiliser des fonds importants pour pouvoir tenir les deux élections en l’espace de trois mois.

Tout porte donc à croire que pour éviter que la Guinée ne soit sans président, l’impérieuse nécessité s’impose donc de respecter le mandat présidentiel de cinq ans. Il faut donc absolument  tenir la présidentielle le 11 octobre

 

Ousmane Cissé