Le moins que l’on puisse dire, c’est que le tout puissant président guinéen a finalement décidé de mettre un terme au chômage de Mouctar Bah au sein de Radio France Internationale.
De sources concordantes et proches de la direction générale de RFI, la présidente de France Médias Monde (RFI, France 24), Marie-Christine Saragosse a finalement sollicité le président Français François Hollande pour que le correspondant de RFI reprenne son boulot en Guinée.
Le président Français François Hollande a alors appelé le président Alpha Condé pour qu’il lève l’interdiction qui frappe Mouctar Bah dans l’exercice de son métier en Guinée.
Alpha Condé a alors demandé à son conseiller en communication Rachid Ndiaye de bien vouloir demander à la présidente de la HAC, haute autorité de la communication de lever l’interdiction qui frappait Mouctar Bah. Mais Martine Condé a un peu trainé les pas pour envoyer une notre à RFI.
François Hollande était obligé de sermonner un peu Alpha Condé pour qu’il lève l’interdiction.
Ainsi, Martine Condé au lieu d’envoyer la note levant l’interdiction à RFI, a plutôt envoyé la correspondance au CSA, conseil supérieur de l’audiovisuel français. Pour annoncer enfin l’interdiction qui frappait Mouctar Bah.
Aux dernières nouvelles, une délégation composée de deux responsables de RFI est attendue ce mardi à Conakry pour donner enfin « le micro à Mouctar Bah », selon nos sources.
Pour rappel, le président Alpha Condé et son régime considèrent Mouctar Bah comme un « journaliste alimentaire » à la solde du chef de file de l’opposition, Cellou Dalein Diallo.
Par la même occasion, il a été demandé à RFI d’envoyer un nouveau correspondant en Guinée. Ce que RFI a refusé de faire puisque Mouctar Bah est avant tout un guinéen. D’où le refus de renouveler son accréditation alors que Mouctar Bah était correspondant de RFI et de l’AFP en Guinée depuis plus de dix ans.
Ouf ! Mouctar Bah sortira enfin d’une longue traversée du désert après 7 mois de chômage forcé.
Almamy Kalla CONTE
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