Des dizaines de journalistes ont battu le pavé mercredi de la mosquée sénégalaise au siège de la HAC, haute autorité de la communication pour réclamer leur confrère, Chérif Diallo de Espace TV.

Disparu depuis deux semaines jour pour jour ce jeudi, la presse nationale, amis, connaissances et famille sont sans nouvelle du JRI, journaliste reporter image, Chérif Diallo.

Dans le cortège se trouvait plusieurs personnalités politiques du pays et de la société civile guinéenne.

Le Ministre de la Communication, Alhousseine Makanéra Kaké a s’exprimé aux journalistes guinéens toute sa compassion suite à cette disparition. Il a souligné avec force que la liberté d’expression ne doit souffrir d’aucune ambiguïté en Guinée. D’où le soutien du gouvernement guinéen à la presse nationale selon le Ministre pour l’instauration d’une véritable démocratie en Guinée.

Le nouveau directeur de l’URTELGUI, union des radios et télévisions libres de Guinée souligne pour sa part la nécessité de tout faire pour que le journaliste soit retrouvé.

Sannou Kerfalla Cissé appelle à la collaboration de tous les guinéens pour que Chérif soit retrouvé.

Le président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne, Dansa Kourouma se dit scandalisé par cette disparition. Pour lui, la Guinée ne manque pas de problème. Il y a aussi l’insécurité galopante. Mais jamais un journaliste n’a disparu mystérieusement de la sorte . « Cette pratique est d’un autre âge. Nous ne sommes pas à l’époque soviétique », se désole le patron de la société civile guinéenne.

La semaine dernière déjà, la police guinéenne avait ouvert une enquête. Mais les journalistes restent toujours inquiets puisque en Guinée, secret de polichinelle, des enquêtes sont toujours ouvertes mais jamais de résultat.

Vivement donc Chérif Diallo parmi nous.

Mohamed Soumah