Le pays des hommes intègres choisira ce dimanche son président et ses députés, la première élection véritablement démocratique  depuis 27 ans sans Blaise Compaoré.

Le président Blaise Compaoré plutôt  l’ancien président du Burkina Faso qui est fortement soupçonné dans l’assassinat de son ami et frère d’arme Thomas Sankara doit certainement avoir des regrets.

Durant 27 ans, il a dirigé son pays d’une main de fer avec des assassinats ciblés outre celui de Thomas Sankara et de ses compagnons. Notre confrère Norbert Zongo et son chauffeur font partis de la longue liste des victimes de M. Compaoré.

Mais jusqu’à son départ il y a 13 mois, l’impunité était toujours  garantit pour Blaise Compaoré et ses partisans.

A n’en pas donc douter, le successeur de Blaise Compaoré va conduire la révolution Burkinabé jusqu’à son terme en poursuivant devant les juridictions du pays  celui qui a régné d’une main de fer durant 27 ans. En quelque sorte, Blaise avait le droit de vie et de mort sur ses compatriotes.

En tout cas, c’est l’espoir que nourrie les Burkinabés et  beaucoup d’africains qui avaient vu en Thomas Sankaran le digne successeur des présidents Ahmed Sékou Touré de la Guinée, Kwamé Kourumah du Ghana ou encore  Patrice Lumumba de l’actuel république démocratique du Congo. Dans la lutte contre le néocolonialisme.

Pour le dire en un mot comme en mille, la révolution du pays des hommes intègres devrait inspirer plusieurs pays africains pour que les constitutions et la démocratie soient respectées partout sur le continent.

Un hommage mérité à toute l’équipe de la transition, notamment le président Michel Kafando sur la photo et son Premier Ministre, Izack Zidda qui a été élevé à juste titre samedi au rang du général.

 

 

 

 

Mohamed Soumah