Depuis l’arrivée du président Alpha Condé au pouvoir, les manifestations de rue sur l’axe Hamdallaye-bambeto-Cosa se sont toujours soldées par des pertes en vies humaines, des blessés et de nombreux dégâts matériels.

Devant les morts que le président de l’UFDG, ci-devant chef de file de l’opposition ne cesse de compter, Mamadou Cellou Diallo parle de 65 personnes tuées depuis 2011, les forces de défense et de sécurité sont toujours accusées. Policiers, gendarmes et même l’armée est accusée parfois par Cellou et ses militants.

Le plus souvent, on attend dire « les gens étaient assis devant leur maison et les militaires sont venus tirer sur eux. Les militaires ont grimper la cour pour tirer sur les gens » et pititi, patata.

Les forces de l’ordre disaient et de nombreux citoyens soutenaient le contraire. Les militants de l’UFDG sont toujours armés lors des manifestations de rue. Ils tirent sur les forces de l’ordre.

Mais puisque la vérité finira toujours par jaillir, la réunion des responsables du parti qui a pour cadre le QG du parti au quartier CBG et non le siège a été délocalisée pour le siège.

Heureusement, ni les policiers, ni les gendarmes encore moins les militaires n’étaient au siège de l’UFDG. C’est donc entre militants que les coups de feu ont été tiré. Et notre confrère en est mortle bic à la main.

Comme pour dire que le colonel Ansoumane Camara, alias Baffoé  sur la photo, ses hommes et le porte-parole de la gendarmerie nationale, Commandant Mamadou Alpha Barry peuvent dormir tranquillement sur leurs lauriers. Les forces de l’ordre ne sont en rien dans cette tragédie de trop au compte de l’UFDG.

Cellou et Bah Oury doivent dire aux guinéens, aux journalistes et à la famille éplorée le nom de celui-là qui a tiré sur la poitrine de notre confrère El hadj Mohamed Diallo.

Ousmane Cissé