Dans un entretien qu’il a accordé à guinéelive.com ce mercredi, le président du Conseil National des Organisations de la société civile pour la démocratie et le développement de la guinée (CNOS DDG) se dit choqué et déçu de l’attitude du parlement guinéen dans le dialogue tripartite ayant conduit à la suspension de la grève des centrales syndicales CNTG=USTG. Il accuse les députés d’avoir trahi le peuple en défendant la position du gouvernement dans ces négociations.

« Le CNOS DDG condamne avec la dernière énergie le comportement de l’assemblée nationale, les députés ont trahit le peuple par ce que se sont des élus du peuple, ils ont pour rôle de défendre la population quelque soit le problème. Ils ne doivent pas défendre le gouvernement. Si aujourd’hui. Les députés se permettent de convoquer une assemblée au cours de laquelle ils ont votés une loi pour augmenter la facturation des appelles téléphonique, des SMS et le TVA qui favorisé à l’augmentation des prix des denrées de première nécessité sur le marché, je trouve ça aberrant ».

Il ajoute que le parlement a faillit à sa mission régalienne de défenseur du peuple dont il représente et qui lui a conféré sa voix. Au lieu de demander la population de se patienter pour quoi l’assemblée nationale n’a pas demander au gouvernement de lui dire la destination de notre économie, par ce que dans un passé récent le FMI avait apprécié l’état de santé de notre économie dont on dit aujourd’hui qu’elle est a genou.

Le mouvement syndical pour sa part s’est servit du peuple pour obtenir gain de cause sur ses revendications catégorielles qui consiste à défendre les intérêts des travailleurs au détriment du bas peuple qui paie le plus lourd tribut de la passivité et le mutisme de ses élus pour défendre sa cause.

Sur le protocole d’accord signé entre le gouvernement, le patronat et le syndicat sous l’égide de l’assemblée nationale qui a permit la suspension de la grève, Salmana Diallo estime que les syndicalistes ont été roulés dans la farine par l’Assemblée Nationale qui s’est transformée en véritable défenseur du gouvernement:

« Je pense que les députés ont trompés le mouvement syndical en acceptant de signer les accords qui n’ont aucune base juridique et de garantie pouvant contraindre le gouvernement à respecter ses engagements. Rien ne garantie l’accord signé sur la réduction du prix de carburant à la fin du délai de trois mois accordé au gouvernement pour procéder à la baisse du prix de carburant à la pompe ».

« Le CNOS DDG en collaboration avec les autres plateformes de la société civile va continuer à réclamer au gouvernement la diminution du prix de carburant, du transport et les prix des denrées de premières nécessités afin que le coup du panier de la ménagère soit allégé », a declaré le président du conseil national des organisations de la société civile pour la démocratie et le développement de la guinée.

Facinet Camara

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