Le commissaire Joachin Baba Milimono est cité à comparaître ce mardi au Tribunal de première instance de Dixinn pour « faux et usages de faux », a constaté Guineelive sur place au rôle des audiences de ce 12 avril.

Martine Condé puisque c’est elle qui est derrière toute cette cabale accuse Baba Milimono de n’avoir pas atteint l’âge requît pour être commissaire de la HAC. Il serait né en 1986 et non en 1980. Pourtant, Joachin Baba Milimono était le rapporteur général de la haute autorité de la communication depuis plus d’une année sans que Martine ne dit mot.

La HAC, haute autorité de la communication sensée être une référence pour les medias dans le domaine de la morale et de l’éthique est minée par des querelles intestines. Et pour ne rien arrangé, la présidente  récusée de cette institution, Martine Condé sur la photo est allée jusqu’à porter plainte contre un commissaire. Mais dans tout ça, ce que Martine Condé oublie, c’est que sur 11 commissaires, elle est récusée par 9 qui ont à leur tête un président aussi. Ce qui a entrainé un véritable bicéphalisme à la tête de cette institution.

Pire, au sein de cette institution, les deux camps qui se trouvent dans un même bâtiment ne se parlent pas. Ils  se regardent en chiens de faïences.

Pour ne rien arranger, le chef de l’Etat, garant des institutions Républicaines ne dit rien par rapport à la sainte pagaille qui règne au sein des institutions Républicaines en générale.

Des soupçons de corruption à l’assemblée nationale et à la cour constitutionnelle, un présumé voleur de deniers publics à la tête de la cour des comptes pour être à la fois juge et partie : le président de la cour des comptes  Mohamed Diaré a été Ministre du Budget et Ministre de l’Economie et des Finances durant les cinq dernières années. Et puis une haute autorité de la communication à deux têtes, excusez du peu, la liste est longue.

Pour un pays qui se respecte, ils sont nombreux les guinéens à exiger l’ouverture d’une enquête judiciaire pour situer les responsabilités des uns et des autres dans les cas de corruption qui éclabousse l’administration guinéenne et les institutions républicaines. Que nenni.

Tout porte à croire que le président Alpha Condé se plait bien dans ces genres de situation qui l’arrangerait certainement. Pauvre Guinée.

Almamy Kalla CONTE

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