Le Ministre de la justice, garde des sceaux Me Cheick Sakho avant de partir pour la France où il a passé 40 ans de sa vie est né à Siguiri en haute Guinée.

Rappelé au pays pour être nommé Ministre de la justice, garde des sceaux, l’ancien avocat au barreau de Montpellier en France s’est montré ferme dans l’application de la loi.

Dans un passé récent, il a été même qualifié d’intraitable  avec les juges et l’application de la loi par de nombreux observateurs.

Seulement voilà, cette réputation est quelque peu ternie et écornée avec des violences qui se passent au vu et au su de tout le monde dans les préfectures de Kouroussa, Kankan, Mandiana et surtout à Siguiri, sa ville natale.

Pas plus qu’hier, des citoyens de cette ville se sont rebellés contre une décision gouvernementale dans le cadre de l’installation de la délégation spéciale de Siguiri à la tête de la mairie de la ville.

Un communiqué a demandé à l’ancien maire Aboubacar Sidiki Traoré de sursoir à toutes activités à la tête de la commune en attendant l’installation de la nouvelle délégation spéciale.

Les partisans du maire déçus se sont alors attaqués aux partisans de la nouvelle délégation spéciale de Siguiri. Le bilan fait état de plusieurs blessés et des dégâts matériels importants.

A propos de ces violences, c’est que le Ministre Cheick Sakho n’a jamais ouvert une enquête autour des violences qui secoue les préfectures de la haute Guinée. Aucun fautif n’a été arrêté.

Des citoyens sont tués, battus, blessés, des biens incendiés ou pillés sans que la loi ne soit appliquée.

Alors, faut-il donné raison au chef de file de l’opposition Mamadou Cellou Diallo qui accuse le Ministre Cheick Sakho de régler des comptes à travers l’instrumentalisation de la justice ?

En tout cas, le fossé n’est pas loin avec les violences qui règnent en maitre absolu dans la ville natale du Ministre de la justice, garde des sceaux.

 

Mohamed Soumah