La radio nationale a reçu ce jeudi, Bah Oury, fondateur de l’UFDG et vice-président exclu du parti dans son émission « Koloma Débat ».

Parlant de ses relations avec le président de l’UFDG, Bah Oury reconnais avoir commis des erreurs puisque selon lui entre 2006 et 2007, il avait vu en Cellou un réformateur qui avait été victime d’injustice. Cellou à l’époque pour lui avait été chassé pour faute lourde du gouvernement par Fodé Bangoura et autres quand il était premier Ministre à cause des intérêts égoïstes.

C’est pourquoi, il dit avoir accepté Cellou pour qu’il prenne la tête du parti qu’il a fondé dans les années 1990. Mais au fil des années affirme Bah Oury, « je me suis rendu compte que Cellou  dans ses discours manque de sérieux, de lucidité et de transparence dans la gestion ».

Bref, Bah Oury affirme que les gens se sont trompés de joker sur la personne de Cellou.

Parlant des échecs successifs de Cellou aux élections présidentielles, Bah Oury estime que Cellou doit être responsable en disant aux gens «  j’ai tenté, je n’ai pas réussi, je présente ma démission pour le bien-être de UFDG ».

Dans les questions, les auditeurs ont voulu savoir un peu plus sur la mort de notre confrère, El hadj Mohamed Diallo, Bah Oury estime dira à propos que Cellou est devenu un danger pour l’UFDG et la Guinée. Il a notamment accusé Cellou d’entretenir dans sa concession, des personnes dont la moralité est douteuse, des criminels et qui sont armés, notamment  les nommés Alphadio, Freeman et grenade.

Cellou selon Bah Oury doit donner des explications par rapport à l’entretien des personnes qui agressent et tuent des citoyens. Il instrumentalise les jeunes pour les amener  à des attitudes criminels, déclare Bah Oury.

Il a demandé aux parents du nommé « grenade » de veiller sur lui parce que selon lui, « grenade » est dans des secrets et connait beaucoup de chose de Cellou pour ne pas qu’il soit liquider par Cellou.

Bref, c’est un Bah Oury remonté qui accuse Cellou d’instrumentaliser des jeunes, des hommes et des femmes pour ses intérêts personnels.

Le président de l’UFDG appréciera sans doute.

Almamy Kalla CONTE

664 26 13 70