Le moins que l’on puisse dire, c’est que le président Alpha Condé ne donne aucun signe pour lutter contre la corruption dans son pays.
Après les révélations de soupçon de corruption qui entoure la compagnie minière Britannique Sable Mining en Guinée, au Libéria et dans plusieurs pays, Alpha Condé avait tenu une conférence de presse au cours de la quelle il avait promis que la lumière sera faite sur les conditions d’acquisitions du contrat par la société. Mais depuis, plus rien. Il a plutôt noyé le poisson dans l’eau en semant le doute dans la tête des citoyens sur son troisième mandat.
Mais de l’autre côté de la montagne en Guinée forestière, plus précisément au Libéria voisin, les autorités ont pris plutôt leur responsabilité. Au cours de cette semaine, au moins  5  personnes, dont trois hauts responsables politiques libériens ont été inculpées de « crimes économiques ».  Parmi eux figure le président de l’Assemblée (Alex) Tyler.

Cela  prouve à suffisance que la présidente Ellen Johnson Sirleaf est attaché à la bonne gouvernance pour développer son pays.

En Guinée, ce n’est pas le cas. Entre les discours du président Alpha Condé et la réalité du pays, il y a une distance océanique. La corruption a encore de beaux  jours devant elle dans un pays où le fils est roi à la présidence et dans le secteur minier guinéen.

En tout état de cause, les guinéens attendent avec impatience la clarification de la situation de l’attribution du contrat minier de la compagnie minière Britannique Sable Mining.
Mohamed Soumah