Santé : 106 centres de santé, 339 postes de santé et 9 hôpitaux préfectoraux et régionaux de Labé et de Faranah vont bientôt bénéficiers le projet d’amélioration des services de santé primaires(PSSP)

La cérémonie de lancement du projet  d’amélioration des services de santé primaires  a eu lieu mardi 21 juin 2016 à Conakry, elle a regroupée des centaines de cadres  du ministère de la santé et des partenaires techniques et financiers.

Ce projet est un don de l’association internationale pour le développement (IDA) financé par la Banque Mondiale à hauteur de 15 millions de Dollars pour une durée de cinq ans pour contribuer au plan de relance et de résilience du système de santé 2015-2017, ainsi qu’au plan national de développement sanitaire 2015-2024. Les régions administratives de Labé et de Faranah sont les principales cibles de ce projet dans un premier temps et sera élargie à d’autres régions du pays.

Le projet vise à réduire le taux morbidité et de mortalité qui sont encore très élevés en guinée en particulier chez les groupes les plus vulnérables y compris le couple mère-enfant dans ces deux régions.

Selon Grovogui Moustapha, le coordinateur du dit projet 106 centre de santé, 339 postes de santé et 9 hôpitaux des préfectures  des régions administratives de Labé et de Faranah bénéficieront l’appui du projet d’amélioration des services de santé primaires : « Nous voulons appuie les centres de santés primaires dans le milieu rural par ce que vous n’êtes pas sans savoir que 70% de la population y vivent et c’est delà où le tau de mortalité et de morbidité reste encore très élevé ».

« Plus de 400 agents de santé communautaire seront formés et déploies dans les régions de Labé et de Faranah dont cinq structure de santé. Pour la mise en œuvre du projet nous avons trois composantes, il y a tout ce qui concerne les médicaments de santé et les ressources humaines en qualité et en quantité, c’est-à-dire au niveau de cette composante, nous allons faire la base du projet en recrutant le personnel en les formant et en les déployant  au niveau des structures de santé et en mettant à leur disposition les médicaments et les équipement. La deuxième composante va s’occuper de l’institutionnalisation de la formation des agents de santé communautaire qui va donc constituer les liens entre les communautés, les ménages et les structures sanitaires. La troisième composante va renforcer les capacités du ministère de la santé à assurer la mise en  œuvre du suivis et de la supervision des activités». A-t-il ajouté

Le choix des régions de Labé et de Faranah fortuit à en croire les responsables du projet, car ces deux régions font parti des régions les plus pauvres et elles sont confrontées à d’énorme difficultés en matière de couverture sanitaire. C’est pour donc faire face à ces problèmes qu’elles sont bénéficiées ce projet afin de relancer leur système de santé.

Pour sa part le gouverneur de la région de Labé Saibou Keita a remercié les initiateurs de ce projet qui une fois mise en œuvre contribuera forcement à l’amélioration du niveau de vie de leur population avant d’indiquer que les régions de Labé et de Faranah sont dans la nécessité impérieuse en matière de couverture sanitaire.

«Nos régions sont dans l’extrême pauvreté plus de 60% des populations sont en dessous du seuil de la pauvreté et ne bénéficie pas d’une couverture adéquate des soins de santé. Le tau de mortalité et de morbidité est encore très élevé surtout chez les enfants et chez les femmes qui sont des couches vulnérables. C’est à ce niveau qu’il y a beaucoup plus de mort, il y a des femmes qui meurt jus qu’à maintenant à l’accouchement, il y a des enfants qui viennent mort-nés. A Labé la particularité est que nos collectivités sont enclavées, il y a des districts ou des villages qui n’ont pas de route de liaison avec les centres villes. Au mali par exemple, il y a des localités éloignées, on transporte les femmes en travail à moto ou des camions pour l’accouchement au Mali, généralement  à 2 ou 3 km elles meurent  en cours de route », indique le gouverneur de Labé

A noter que les initiateurs ce projet s’attende à rétablir un climat de confiance entre les communautés et les structures sanitaires à la sortie de l’épidémie d’Ebola ; à ce que les structures sanitaires soient doter essentiellement en médicament vitaux pour soigner les principales maladies qui sont les causes de la mortalité mais aussi que les structures sanitaires soient réveiller en terme de comité de gestion  des structures de santé, ce qui va renforcer la responsabilisation des communautés dans le suivis des activités au niveau des centres et postes de santé.

Facinet Camara

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