L’ONG child’s friends Guinée a publié, un rapport récapitulatif faisant état de 251 cas de viol sur des filles mineures  de 2013 à 2015 en République de Guinée. C’était  à l’occasion d’une conférence de presse  à la maison des journalistes de Coleah.

Très remonté contre cet état  fait, Adonis Bioh Kondiano, président de la dite association a déclaré que le viol est  condamné par toutes les législations.

« Le viol est défini par le code pénal  comme tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’il soit, commis sur la personne d’autrui par violence, contrainte, menace ou surprise. C’est un crime passible de la cour d’assise »

Avant de rappeler que, le 5 mars 2016 dernier, une  lycéenne âgée de 18 ans à été victime d’un viol collectif par un groupe de jeune de Cosa.

A en croire le rapport  présenté par cette ONG, durant les trois dernières années (2013,2014 et 2015), 251 cas de viol sur des filles mineures ont été enregistrés au niveau de la direction nationale de l’enfant révélant du ministère de l’Action Sociale, de la promotion féminine et de l’Enfance.

Le même rapport démontre que, du mois de janvier au mois de mai 2015, la région  administrative de Mamou a enregistré le record des cas de viol avec 20 cas de viol. « La région de Faranah a connu 7 cas suivi des régions de Labé avec 5 cas et N’zérékoré ».

Pour clôturer son intervention, le conférencier  a lancé un appel pressant  aux parents et à l’Etat pour plus de responsabilité. « L’éducation permet de protéger les filles, notamment du travail des enfants. Elle fait baisser le nombre de mariages précoces, ainsi que la mortalité de l’enfant .Avec l’éducation comme outil, les filles contribuent à faire de leur communauté un endroit plus juste et plus inclusif.au regard de toutes les exactions dont sont victimes les enfants ».

Daouda Yansané

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