En fin mai 2016, la mobilisation des ressources a connu une nette amélioration (967.87 mds GNF) par rapport aux prévisions (847.39 mds GNF), soit une plus value de 120.48 mds GNF (avec un taux de réalisation de 114%), imputable principalement aux recettes fiscales (949.68 mds GNF), notamment les impôts et taxes sur les revenus et bénéfices et les droits et taxes à l’importation.

En revanche, les dépenses (1014.60 mds GNF) ont connu un niveau relativement bas par rapport aux prévisions (1242.23 mds GNF), soit 82% de réalisation. Cette baisse résulte du faible niveau d’exécution des garanties en mai (189.31 mds GNF) par rapport à avril (608 mds GNF).

Les dépenses budgétaires se résument essentiellement aux traitements et salaires (223.61 mds GNF), achats de biens et services (155.94 mds GNF, subventions et transferts (244.19 mds GNF) – dont subventions aux universités et instituts privés et centres de recherche scientifique, pensions guinéennes – , intérêts de la dette publique (26.57 mds GNF), investissements (364.28 mds GNF) dont 189.31 mds GNF au titre de la garantie à la fourniture de lampadaires, les travaux publics (73.55 mds GNF), l’Agriculture, la Santé (rénovation des hôpitaux régionaux et centres de santé) et les infrastructures universitaires pour le compte du Ministère de l’Enseignement Supérieur.

Il ressort que la mobilisation des recettes propres a connu une nette amélioration au cours du deuxième trimestre 2016 par rapport au premier trimestre de la même année. Les conditions de financement, quant à elles, ont été en revanche caractérisés par un resserrement plus prononcé que prévu des liquidités au niveau des banques commerciales et les perspectives laissent entrevoir un renforcement de cette tendance. Cette situation risquerait d’entamer la mobilisation des ressources fiscales pour couvrir d’éventuel déficit.

Source : Plan de trésorerie du mois de mai 2016 (Ministère du Budget)