Dans l’optique de lutter contre  toutes les violences basées sur le genre, le haut commissariat des nations  unies pour les droits de l’homme a lancé ce mercredi 27 juillet 2016, une formation à l’intention des officiers de police judiciaire (OPJ) et les magistrats

Qualifiée d’une initiative  très salutaire pour mettre un terme aux violences que subissent les femmes, le représentant du haut commissariat des nations unies pour les droits de l’homme en Guinée, Luis Marie Bouka, a dit ceci : « l’objectif principal de cette formation est d’outiller les magistrats et les officiers de police judiciaire sur la prise en compte du genre dans l’administration de la justice », a-t-il signalé.

S’il est vrai que les besoins sexistes des femmes et des hommes ne sont pas de même dit-il, comme face aux violences sexuelles. Les responsables de l’application de la loi ne doivent ménager aucun effort afin de s’approprier des principes minima en matière d’interprétation des conclusions du rapport de la médecine légale. « Nous devons rendre justice aux femmes victimes de violences si tout au long de la chaine pénale les acteurs ne maitrise pas les éléments d’interprétation des rapports du médecin légiste dans un contexte marqué  de plus en plus des violences sexuelles»,

A en croire luis Marie Bouaka, cette formation permettra aux magistrats et aux officiers de police judiciaire(civil et militaires) de procéder à une meilleure prise en compte du genre dans la procédure judiciaire portant sur les violences basées sur le genre en générale et une interprétation adéquate des rapports médicaux légaux  liés aux violences sexuelles en particulier.

En sa qualité de représentant de l’Etat, la ministre de l’action sociale, de la promotion féminine et l’enfance, n’a pas manqué de dire que la lutte contre les violences basées sur le genre est une préoccupation du gouvernement guinéen. « Les violences basées sur le genre est une réalité dans notre pays. Durant ces derniers temps, la Guinée a enregistré plusieurs cas de violences basées sur le genre en générale et des cas de viols en particulier. Notre gouvernement est engagé à lutter contre toutes les pratiques liées aux violences faites aux femmes ».

Daouda Yansané

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