Après deux années ratées à cause de la maladie Ebola, les pèlerins guinéens grâce au leadership du président Alpha Condé devront s’acquitter cette année de leur obligation religieuse, le Hadj, qui est le cinquième pilier de l’islam.

Le secrétaire général aux affaires religieuses, El Hadj Abdou Karim Dioubaté pour l’occasion avait convié les imams et leaders religieux mercredi  au centre islamique de Donka pour faire l’état des lieux.

Plusieurs sujets étaient à l’ordre du jour de la rencontre, notamment la sauvegarde de la paix et la quiétude sociale dans le pays.

Sur ce sujet, El hadj Dioubaté a demandé aux leaders politiques de privilégier la concertation autour de la table en lieu et place des manifestations de rue.

Le secrétaire général aux affaires religieuses, El Hadj Abdou Karim Dioubaté est allé plus  loin jusqu’à distribuer aux imams le sermon qu’ils doivent prononcer demain vendredi dans toutes les mosquées de la capitale Conakry et environs. Pour appeler les citoyens aux calmes et à ne pas du tout sorti dans les rues pour préserver la quiétude sociale à la veille du départ des pèlerins pour l’Arabie Saoudite.

L’autre sujet abordé par le secrétaire général aux affaires religieuses,  c’est le hadj 2016. Parlant des préparatifs,  El Hadj Abdou Karim Dioubaté rassure que tout se passe bien. Avant d’ajouter que les pèlerins du premier convoi  quitteront Conakry  le 17  août  pour se rendre aux lieux saints de l’islam.

Toutefois, le secrétaire général aux affaires religieuses affirment que  cette année, les guinéens ne se bousculent pas à l’inscription. Il a regretté le faible taux d’inscription des pèlerins. Sur  7 200 pèlerins, le taux d’inscription est de l’ordre de 25% y compris pour  les agences de voyage.

A propos, il est vrai que  El hadj Dioubaté n’a pas parlé des causes de cette réalité, mais avec 40 millions de GNF, il n’est pas étonnant que les religieux ne se bousculent pas pour les inscriptions.

En ces temps qui courent, 40 millions de GNF n’est pas à la portée du guinéen lamda même si tous les guinéens  veulent visiter les lieux saints de l’islam.

Heureusement que la religion n’en fait pas une obligation. C’est juste pour les fidèles qui en ont les moyens.

 

Mohamed Soumah